HomeOmbre et lumière1re SESSION ORDINAIRE DU CSM : Des mouvements de magistrats en vue

1re SESSION ORDINAIRE DU CSM : Des mouvements de magistrats en vue


Sous la présidence du président du Faso, Michel Kafando, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a tenu sa 1re session ordinaire le 6 février 2015, au palais de Kosyam. Première du genre après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, cette session a été l’occasion pour les membres du CSM de se pencher, entre autres, sur les nominations des magistrats et de donner des informations sur les états généraux prochains de la Justice.

 

Veiller au renforcement des juridictions et au fonctionnement efficient du système judiciaire à travers une gestion saine et équitable des mouvements de magistrats et de leur carrière ; telle est la principale mission du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Réunis pour sa 1re session ordinaire le 6 février dernier, le CSM a examiné les propositions de nominations et de mouvements de magistrats qui lui ont été soumises par le comité de nomination et par la chancellerie. Selon Joséphine Ouédraogo, ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, première vice-présidente du CSM, aucune intention malveillante n’entache ces mouvements et ces nominations. Et de rassurer que le but recherché est la réhabilitation des institutions de la justice burkinabè et la défense des droits des justiciables à travers des institutions crédibles. Car, pour elle, la Justice a été au cœur des revendications des forces vives lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Elle a relevé qu’« au plan interne, il y a des dysfonctionnements graves au sein du système judiciaire, tandis qu’au plan externe, s’imposent des interactions malheureuses entre la justice et les autres composantes de la nation, qui ont fini par compromettre lourdement le sacro-saint principe de l’indépendance des magistrats  à deux niveaux. D’où l’organisation prochaine des états généraux de la Justice pour palier tous ces dysfonctionnements. Déjà, au cours de cette session, certains points ont été abordés. Il s’agit de trancher des litiges basés sur les différentes appréciations de l’ancienneté de certains magistrats et d’apporter des informations sur la tenue prochaine des états généraux de la justice », a indiqué Joséphine Ouédraogo. Pour le succès de la session, elle a souhaité que les échanges soient dominés par un esprit de convivialité car, les débats qui en découleront illustreront, sans doute, l’état d’esprit qui anime la famille judicaire, deux mois après l’insurrection populaire.

Adama SIGUE

 

 


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