HomeA la uneACHILLE TAPSOBA, PRESIDENT PAR INTERIM DU CDP : « Notre pays connaît aujourd’hui un recul de son rayonnement international »

ACHILLE TAPSOBA, PRESIDENT PAR INTERIM DU CDP : « Notre pays connaît aujourd’hui un recul de son rayonnement international »


Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a animé une conférence de presse  le 8 septembre 2016 à son siège à Ouagadougou.  Une conférence de presse au cours de laquelle le président par intérim du parti, Achille Tapsoba, et ses camarades ont, tour à tour, abordé des questions  portant sur la situation du pays, l’actualité nationale,  des questions en rapport avec la vie du CDP qui organise son congrès le 24 septembre 2016.

 

Les leaders et les militants du CDP ont une conviction : A travers le leadership de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, le Burkina  était respecté et consulté pour les grandes questions du monde. « Notre pays connaît aujourd’hui un recul de son rayonement international », a déclaré Achille Tapsoba. Le pouvoir en place n’arrive pas à trouver des réponses aux préoccupations minimales des populations burkinabè, ont confié les conférenciers, devant la presse le 8 septembre dans la matinée. Ils ont soutenu que « l’amateurisme et le cafouillage des dirigeants actuels sont perceptibles et préjudiciables au développement économique et social du pays ». « Le MPP et son gouvernement », du point de vue des conférenciers, sont boudés par le circuit financier international à cause de la mal gouvernance. Conséquence : ils peinent à trouver, ont-ils indiqué, un accompagnement financier conséquent pour la relance économique du pays. « Neuf mois après leur accession au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et le président Roch Marc Christian Kaboré  n’arrivent pas  à proposer  des solutions à tous ces problèmes qui  suffoquent et étouffent le peuple du Burkina Faso », foi des responsables du CDP. « A l’étape actuelle de l’évolution du Burkina, nous allons droit vers le mur ». « Le CDP a été dirigé par Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré, pendant 27 ans,  et l’Etat burkinabè cogéré par l’ex-président (Blaise Compaoré) et ces 3 personnalités », a  fait remarquer Achille Tapsoba qui a parlé d’ « objection de conscience quand le MPP dit que le pouvoir de 27 ans a plongé le pays dans le marasme ».  Sur les auditions d’anciens ministres de l’ère Compaoré par la gendarmerie, le président intérimaire  du CDP a estimé  qu’« ils assument les responsabilités du pouvoir régalien ». Et d’ajouter : « Nous resterons vigilants pour ne pas céder à des chantages déguisés sur des procédures judiciaires mal engagées ». Ce ne sont pas tant les interpellations devant la Justice que le CDP dénonce, selon Achille Tapsoba, mais la nature même de la justice qui interpelle. Sur les interpellations du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, à l’endroit du gouvernement, Achille Tapsoba et ses camarades estiment que « là où le vent n’est pas favorable, il n’y a pas de direction ». Certains  des constats, à les entendre, c’est le « marasme dans lequel le pays est, de manière plus grave qu’hier » et la « pénibilité, la souffrance des dirigeants à trouver des financements pour notre pays ». Quid de l’organisation de la conférence nationale des insurgés en fin octobre prochain par la Coalition Zèph 2015 ? « Notre parti ne répond pas au domaine de définition de l’insurgé, mathématiquement », a déclaré Achille Tapsoba, pour qui le CDP est dans son rôle d’être au Chef de file de l’opposition (CFOP)  et  Zéphirin Diabré dans son rôle de prendre des initiatives.

 

Lonsani SANOGO

 

 


Comments
  • A travers le leadership de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, le Burkina était respecté et consulté pour les grandes questions du monde. « Notre pays connaît aujourd’hui un recul de son rayonement international », a déclaré Achille Tapsoba. Le pouvoir en place n’arrive pas à trouver des réponses aux préoccupations minimales des populations burkinabè, ont confié les conférenciers, devant la presse le 8 septembre dans la matinée

    10 septembre 2016
  • A travers le leadership de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, le Burkina était respecté et consulté pour les grandes questions du monde. « Notre pays connaît aujourd’hui un recul de son rayonement international », a déclaré Achille Tapsoba. Le pouvoir en place n’arrive pas à trouver des réponses aux préoccupations minimales des populations burkinabè, ont confié les conférenciers, devant la presse le 8 septembre dans la matinée je préfère un gouvernement qui met en priorité absolue les interets, les proccupations de peuple que celui qui cherches des marquess internationale qui cacher les malaises de son peuple

    10 septembre 2016

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