HomeA la uneALI BADRA OUEDRAOGO, PRESIDENT DU RPR : « Je demande aux syndicats de ne pas franchir la ligne rouge »

ALI BADRA OUEDRAOGO, PRESIDENT DU RPR : « Je demande aux syndicats de ne pas franchir la ligne rouge »


En ce début d’année 2018, le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR)  a présenté ses vœux de nouvelle année à la presse et à tous ses militants et sympathisants. Et c’est en présence de cette presse et de quelques artistes musiciens, le 20 janvier 2018, au siège du parti à Ouagadougou, que le président du parti, Ali Badra Ouédraogo, a félicité l’ensemble de la presse nationale pour son travail énorme au cours de ces dernières années, dans le traitement de l’information.

 «Les luttes sont l’expression de la vitalité démocratique au Burkina Faso, que nous saluons. Cependant, bien que les luttes des différents syndicats soient légitimes, nous voulons en appeler à la retenue, à la compréhension, au sens élevé de la volonté de l’ensemble des syndicats à ce qu’on sache raison garder pour ne pas franchir la ligne rouge de sorte à ce que nous mettions en péril la relative paix sociale qui prévaut au Burkina ». Ce sont les mots du président du RPR, Ali Badra Ouédraogo, lors de la cérémonie de présentation de vœux à la presse le 20 janvier dernier, à Ouagadougou.  Pour lui, il est nécessaire et même obligatoire de prioriser  le dialogue dans la concertation, l’expression et la considération des différentes volontés. Donc, il a  appelé les syndicats à rentrer dans les négociations avec le gouvernement, afin de trouver des solutions consensuelles à leurs revendications. « Nous lançons aussi un appel à l’endroit du gouvernement,  de faire en sorte que la gouvernance vertueuse soit au rendez-vous et que tout ce qui serait possible dans la limite bien-sûr des moyens de la production des richesses de ce pays et de l’ensemble de nos possibilités, que tous les moyens, sans exception, soient mis en œuvre pour que de façon diligente, des solutions soient trouvées pour nous donner des réponses  favorables avec l’ensemble des syndicats », a-t-il souhaité.

La place des élèves est dans les salles de classe et non dans la rue

 

Au monde scolaire, le  président Ouédraogo a appelé les élèves à la retenue, et qu’ils comprennent que quelle que soit la justesse des combats, en tant qu’élèves, leur place est dans les salles de classe et non dans la rue. « Il est bon et nous devons reconnaître que la solidarité manifestée par les élèves vis-à-vis de leurs enseignants, est une situation qui nous semble normale.  Mais nous pensons que nous devrions nous élever contre les derniers développements des différentes manifestations  des élèves  que nous avons constatés de nos jours, et demander la fin des manifestations  qui consistent à barricader des voies et à incendier des symboles de l’Etat », a déploré Ali Badra Ouédraogo.

Cette cérémonie, en effet, selon le président du RPR, avait pour but de dire merci à la presse qui, depuis la création du parti, n’a cessé, à travers les différentes plumes, caméras et micros, de l’accompagner. Cette pause, a-t-il poursuivi, est de magnifier le travail des journalistes et formuler à leur endroit des vœux de santé pour l’ensemble de leurs familles, souhaiter plein succès aux différentes rédactions et organes et demander qu’en 2018, la presse ne couvre que des éléments positifs marqués du sceau de l’avancée incontestable du Burkina Faso sur le chemin du développement avec le président Roch Marc Christian Kaboré. Une mention spéciale a été faite par Ali Badra Ouédraogo à l’ensemble des forces de défense et de sécurité qui, pour lui, se battent jour et nuit sur les fronts contre le terrorisme, l’extrémisme violent et contre le grand banditisme.

Valérie TIANHOUN


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