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ALTITUDE NAHOURI : Le Kenyan Francis Kiptoo remporte la 8e édition   


 

La 8e édition du semi-marathon de 21 km, Altitude Nahouri, s’est courue le samedi 30 juillet dernier. C’est le Kenyan Francis  Kiptoo qui a été le vainqueur de l’épreuve. Il a couru la distance en 1h 19mn 09s.

 

Le Burkina Faso leur va si bien. Après Robert Kiptoo, vainqueur de l’édition de l’année dernière,  c’est  au tour de Francis Kiptoo, son frère, de s’adjuger la 8e  édition du semi-marathon Altitude Nahouri. Il a devancé   d’une minute  trente seconde le marocain  Khalil Lablaq, le tenant du titre. Le premier  Burkinabè à franchir la ligne d’arrivée  est Yacouba Cissé (6e). Ont pris part à cet édition    plus de 200 athlètes venus de 8 pays (Nigeria, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Niger, Maroc,  Kenya, Burkina Faso). Malgré des conditions météorologiques difficiles (une forte pluie s’est abattue la veille sur la ville de Pô), les athlètes ont tiré leur épingle du jeu. Encouragés par une foule nombreuse qui ne voulait pas se faire conter l’évènement, ces athlètes nourrissaient tous la même ambition : celle d’inscrire en lettres d’or leurs noms au palmarès des vainqueurs  de cette  redoutable compétition.  Mais  dès l’entame de la course, certains  ont dû revoir  leur ambition à la baisse au regard de la complexité de la tâche. Laissant ainsi la place aux plus aguerris  de se faire valoir. Alors qu’on  s’attendait à une victoire  marocaine comme l’année dernière, c’est plutôt le Kenya qui s’est de nouveau illustré avec la victoire de   Francis Kiptoo. Pour le promoteur de   l’évènement, Ouezen Louis Oulon, Altitude Nahouri s’impose comme l’une des compétitions  les plus difficiles d’Afrique. «Ce que je peux retenir  de cette 8e édition, c’est  la détermination du comité d’organisation à relever un défi. C’est  aussi l’engagement des athlètes  à animer cette compétition. Cette année, le niveau a été très relevé avec la participation au sommet du vainqueur de l’édition dernière, le Marocain  Khalil Lablaq,  et le tout nouveau venu du Kenya, Francis Kiptoo. Ces deux  athlètes ont produit un beau spectacle au public. Je retiens aussi que cette édition a été marquée par le mauvais état du circuit, mais c’est aussi ça la marque de fabrique de Altitude Nahouri. Permettre aux athlètes d’aller au-delà de leur limite  », a-t-il commenté.   Quant au vainqueur de l’édition 2016, Francis Kiptoo, il s’est exprimé en ces termes : « C’est la première fois que je participe à cette épreuve dont j’avais déjà entendu parler. Ce fut difficile mais c’est aussi une belle expérience. Je promets de revenir l’année prochaine pour défendre mon titre », a-t-il soutenu. En rappel, la course a été entourée d’une forte mobilisation sécuritaire.

 Seydou TRAORE

 

ENCADRE : Haro sur l’organisation

Mauvaise  organisation, déficit de communication, transport défaillant comme si les organisateurs  avaient été contraints d’organiser ces jeux. Toutes les délégations étaient unanimes sur le constat et en parlaient.  Certaines ont même élevé la voix pour dénoncer  le mauvais traitement  dont elles  ont fait l’objet. Des critiques hélas largement fondées  qui amènent à s’interroger sur un évènement  qui est pourtant à sa 8e édition. Altitude Nahouri 2016, sensée être celle de la maturité, n’a pas répondu aux nombreuses  attentes. Certes sur le plan sportif les épreuves  se sont bien déroulées, notamment  le duel à distance entre le Kenyan Francis Kiptoo et le Marocain Khalil Lablaq.  En revanche, non seulement les à-côtés, les coulisses du spectacle n’ont  pas été à la hauteur, mais aussi ont fortement contribué  à écorner  l’image de ces jeux. Cette édition ne sera pas  gravée dans les annales  comme l’une des plus réussies en matière d’organisation. Vivement que les leçons soient vites  tirées afin de situer toutes les responsabilités. Car, Altitude Nahouri  qui est désormais   un évènement mondial au regard du nombre de délégations qu’elle mobilise chaque année ne saurait faire la place à l’à peu-près et à  l’amateurisme.

S.T


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