HomeA la uneAMELIORATION DE CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DE LA JEUNESSE A DEDOUGOU : L’ODJ appelle ses militants à poursuivre la lutte

AMELIORATION DE CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DE LA JEUNESSE A DEDOUGOU : L’ODJ appelle ses militants à poursuivre la lutte


L’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) a tenu la 7e édition de son  camp-jeunesse, du 14 au 19 septembre 2016 à l’ENEP de Dédougou. Plus de 600 jeunes venus des 13 régions du pays ont participé à ce camp-jeunesse.

 

« L’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ)  appelle ses structures à poursuivre les luttes autour des plateformes revendicatives sectorielles et nationales pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de la jeunesse »

 

« L’ODJ appelle ses structures à poursuivre les luttes autour des plateformes revendicatives sectorielles et nationales pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de la jeunesse populaire, et pour la défense ferme des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance populaire au putsch du RSP. »  

 

Les responsables l’ont déclaré à la cérémonie de clôture de la 7e édition  du camp-jeunesse à l’ENEP de Dédougou.

 

Selon les organisateurs, le camp-jeunesse est une activité de mobilisation, de formation, mais aussi de récréation de la jeunesse populaire, et un cadre d’expression culturelle.  A travers cette activité, l’ODJ veut apporter sa contribution à la formation d’une jeunesse saine, consciente et combative aux côtés du  peuple en lutte pour une démocratie véritable, la liberté et pour son émancipation nationale et sociale.

 

Venus des 13 régions du Burkina Faso, plus de 600 campeurs et campeuses se sont outillés  durant 6 jours à travers des activités de formation et de sensibilisation, notamment une conférence sur le thème : « Filière coton au Burkina Faso : un exemple de la domination et de l’impérialisme »

 

En outre, les participants se sont penchés sur la situation nationale, à savoir la crise sociopolitique, économique, et sécuritaire actuelle que connaît le Burkina Faso.

 

C’est pourquoi,  face à cette crise dite  révolutionnaire, l’ODJ a  invité ses militants et sympathisants, et la jeunesse populaire, à intensifier la vigilance, le courage et la combativité.

 

Pour le trésorier général du bureau exécutif national, Ouiry Sanou, la  tenue de ce  camp a été  satisfaisante aux regards de la participation des différentes délégations venues des 13 régions du Burkina Faso. « Nous pouvons dire que l’objectif qui consistait à former plus de 600 campeurs a été atteint, puisque les discussions auxquelles nous avons abouti nous ont permis d’arriver à des conclusions liées à la situation au Burkina Faso, et la totalité des délégations qui étaient présentes l’a affirmé à travers la conclusion de notre débat », a indiqué Ouiry Sanou.

 

Placé sous le signe de la continuité de la lutte engagée par le peuple burkinabè depuis belle lurette et au sortir d’une insurrection populaire victorieuse et une résistance du  peuple au putsch perpétré par le RSP, selon M. Sanou, ce camp a permis aux différentes délégation de faire une lecture systématique de la situation et de comprendre à quelle étape le peuple est, et les effort que la jeunesse doit encore consentir pour aboutir à un Burkina Faso meilleur.

 

Selon la participante Ramatou Yaro,  militante de la section du Boulkiemdé, ce Camp a permis l’éveil de conscience de beaucoup de participants, particulièrement la masse ouvrière et les jeunes étudiants. Par ailleurs, ce camp a permis à la jeunesse de comprendre qu’elle doit se battre pour sa liberté.

 

Les responsables de la coalition de la société civile de la région ont marqué de leur présence ladite clôture du Camp. Prestation d’artistes et sketchs ont marqué les temps forts de cette cérémonie.

 

Arnaud Lassina LOUGUE (Correspondant)

 

 


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