HomeA la uneATTAQUE CAFE AZIZ ISTANBUL : Les présidents d’institution au chevet des blessés

ATTAQUE CAFE AZIZ ISTANBUL : Les présidents d’institution au chevet des blessés


Les présidents  d’institutions  burkinabè étaient, le 16 août 2017, au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO). Objectif :   témoigner leurs compassion   et   solidarité aux personnes blessées  suite à l’attaque du Café « Aziz Istanbul » ainsi qu’à leurs  familles. Ils  ont également traduit leur soutien   au personnel soignant du CHU-YO et aux Forces de défense et de sécurité,  grâce à qui le pire a été évité. Une enveloppe financière de 700 000  F CFA a aussi été remise aux premiers responsables du  CHU-YO pour la prise en charge des blessés.

Solidarité, compassion et encouragement ! C’est ce que les présidents  d’institutions  burkinabè sont allés témoigner au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) aux blessés  suite à l’attaque terroriste du Café «  Aziz Istanbul » dans la nuit du 13 août 2017,.   « C’est un message de solidarité avec les victimes et leurs  familles.  Un message de solidarité avec le personnel soignant,  les Forces de l’ordre qui ont   été efficaces  et qui nous ont permis d’éviter le pire.  Au-delà de cette attaque,  ce sont les institutions  républicaines qu’on veut attaquer.  Ces attaques  peuvent désorganiser leurs  fonctionnements puisque  les institutions étant en première ligne dans le fonctionnement du  pays », a déclaré le  porte-parole de la délégation,  Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel. A l’en croire, les blessés se portent  de mieux en mieux grâce aux efforts du personnel soignant.  « Nous avons  pu échanger quelques mots avec l’un  des malades, notamment  celui qui a reçu une balle dans la tête. Il a  dit qu’il y a du mieux et nous  pensons que  d’ici peu, il pourra se remettre », s’est-il réjoui.  Ses propos sont soutenus par le Directeur général  du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Robert Sangaré.   «    Nous pouvons  dire qu’il y a une évolution positive dans  la mesure où  la majorité des blessés, après les 2 premiers  jours,  ont pu être libérés.  En principe,  leur pronostic vital  n’est pas engagé », a-t-il laissé entendre.

L’un des blessés  sera évacué à l’étranger

Il a confié que  25  personnes blessées   ont été transférées au CHU-YO après les heures qui ont suivi l’attaque. 4 d’entre elles ont rendu l’âme et 5 sont toujours entre les mains du personnel soignant, a confié Robert Sangaré.  Pour des questions de commodité,   2 ont été transportées à l’hôpital Blaise Compaoré, et 3 sont restés  au CHU-YO.   Sur instruction du gouvernement,  l’un, d’entre elles,  sera évacué à l’étranger pour des soins plus appropriés. Mais, pour cela, il faut que sa santé se stabilise, foi du DG du CHU-YO. Toute chose qui lui permettra de supporter le voyage.

 Issa SIGUIRE

 

 

 


Comments
  • En ces instants de drame consécutifs à l’attaque terroriste du 13 Août 2017 dont le bilan fait état de 18 morts et une vingtaine de blessés, les regards et espoirs sont tournés vers le personnel médical, particulièrement le personnel de santé du CHU Yalgado.Ouédraogo de Ouagadougou. Pendant que les médecins se sont fortement mobilisés pour des soins d’urgence aux blessés et effectué des chirurgies délicates de jour comme de nuit, le premier responsable du département de la santé, en l’occurrence, le ministre de la santé, le Pr Nicolas Meda est invisible. Il serait en voyage pour ses vacances. Cette absence ne saurait se justifier, car, dans une telle circonstance, le ministre de la santé devrait tout faire pour être à Ouagadougou pour un soutien moral et faciliter ou accélérer les besoins sanitaires à satisfaire dans l’urgence. Décidément, le ministère de la santé est en difficulté avec ses 2 derniers ministres (Smaila Ouédaraogo et Nicolas Meda) qui ont manqué de leadership probant pour une bonne gestion organisationnelle du ministère, ce qui donne lieu à un pilotage à vue.

    17 août 2017
  • Le drame des attaques terroristes survenu dans la nuit du 13 Août 2017, a nécessité un appel du chef de service de traumatologie à tout le personnel (aides –opérateurs, anesthésistes, chirurgiens etc…) pour prêter main-forte à l’équipe de garde de la nuit du dimanche 13 Août. Cet appel n’est pas synonyme de manque de personnels spécialistes ni au service de traumatologie, ni dans aucun autre service médical du CHU Yalgado Ouédraogo, qui regorge de tous les professeurs agrégés de médecine du pays et spécialisés dans tous les domaines de santé au Burkina. Ce drame est un événement exceptionnel qui nécessite un renforcement de l’équipe minimale de garde pour une prise en charge rapide et gratuite des blessés. La direction générale de Yalgado cumule déjà une forte expérience dans la gestion de ces catastrophes exceptionnelles dont les cas des blessés de l’insurrection populaire de 2014, du putsch de 2015.C’est le lieu de rendre un hommage au DG de Yalgado Robert Sangaré, qui avait lancé des appels patriotiques et humanitaires aux médecins et personnel paramédical pour une mobilisation d’urgence afin de sauver des vies à l’hôpital. Il faut ainsi rendre hommage au personnel de santé qui a répondu aux différents appels pour soigner les blessés, malgré les risques de balles perdues car, ça tirait sporadiquement dans les rues. C’est encore avec la même diligence, que le personnel soignant de Yalgado s’est mobilisé pour la prise en charge des blessés de l’attaque terroriste du 13 Août 2017.Yalgado n’a pas de problème de ressource humaine médicale ou paramédicale qualifiée. En plus, la direction a organisé des sessions de formations continues au profit du personnel de santé. Il importe donc que des gens subjectifs comprennent la réalité des faits et sachent qu’en ces moments de deuil et de peine pour des familles, point de place pour des règlements de comptes interpersonnels déraisonnables.

    17 août 2017

Leave A Comment