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BAC 2018 : La conquête du premier diplôme universitaire lancée


 La session 2018 du baccalauréat a débuté le mardi 3 juillet 2018, sur l’ensemble du territoire. Si le lancement officiel a eu lieu dans la région du Nord, précisément à Ouahigouya par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, celui de la région du Centre a eu pour cadre le lycée privé Yiguia. Un lancement qui a été présidé par le Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

 

33 567 candidats de la région du Centre composent depuis le 3 juillet dernier pour le compte du baccalauréat de la session 2018. Et il était 8h 08 lorsque le Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA), fit son entrée au sein du lycée privé Yiguia à Ouagadougou, qui a servi de cadre pour le lancement des épreuves dans la région du Centre. Après les salutations d’usage, il a été immédiatement conduit dans la salle 1 de la série G2 du jury 150 où il s’est adressé aux candidats, à travers quelques conseils d’usage. Il leur a souhaité une très bonne session du baccalauréat et qu’elle se passe dans de bonnes conditions, sans tentative de fraude ni fraude parce que toute personne qui sera prise dans cette situation, relève le Pr Stanislas Ouaro, sera sanctionnée. Ajoutant espérer que le succès soit au rendez-vous tout en indiquant que, « nous souhaitons un taux de succès qui dépasse celui du BEPC qui est d’à peu près 43%. Notre souhait est qu’il soit plus de 50% mais, si cela atteint 100%, ce sera exceptionnel. Et nous le voulons, mais c’est à vous d’y aller ». Avant de prendre congé des candidats de la salle 1 de la série G2, il leur a souhaité beaucoup de courage pour la première épreuve qui est l’« Etude de cas » et la plus importante parce qu’étant la base de cette série. Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a présenté aux candidats l’enveloppe dans laquelle se trouvait la toute première épreuve, avant de leur demander l’autorisation de l’ouvrir tout en leur faisant savoir qu’ils ne rentreront en possession du sujet qu’à 7h30, heure prévue pour le début des épreuves de façon générale. Ensuite, le ministre, Pr Stanislas Ouaro, s’est rendu dans d’autres salles d’autres jurys, pour le même rituel devant les candidats. Pour ce qui est de cette région du Centre où il y a un total de 33 567 candidats, on dénombre 15 796 filles et 17 771 garçons pour 22 séries et 121 jurys.Il faut relever que le lycée privé Yiguia accueille trois jurys (52, 69 et 150) avec trois séries différentes que sont les séries D, G2 et MVA (maintenance véhicule automobile) avec un total d’environ 700 candidats, nous apprend le chef de centre, Emmanuel Sawadogo, directeur des études dudit lycée, ajoutant qu’il n’y avait aucun souci au moment du passage du ministre. Le premier responsable du MENA a saisi l’occasion pour annoncer qu’on enregistre, pour cette session, un total de 96 772 candidats sur l’ensemble du territoire national, soit une augmentation d’un peu plus de 20 000 candidats par rapport à la session de 2017. Cela fait un découpage de 365 jurys avec 330 présidents de jurys. Et le ministre, Pr Stanislas Ouaro, de confier qu’il y a un effort qui est fait pour que chacun de ces présidents ne s’occupe que d’un jury, tout en soulignant qu’il n’y a que 32 présidents qui s’occuperont de 2 jurys. Le premier défi à relever, souligne-t-il, est de réussir l’organisation sans problème et que la session s’achève dans de bonnes conditions, le 20 juillet prochain, avec un meilleur taux de succès que celui de la session dernière qui était d’environ 36%. Mais quelle est la situation dans la région du Nord où le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation s’est rendu pour le lancement officiel ? A cette question, le ministre, Pr Stanislas Ouaro, a réagi en faisant savoir que la situation est réglée pour quelques 9 candidats qui sont concernés par la session spéciale du baccalauréat. Sinon, dans cette région, la situation est la même que pour le BEPC et le CEPE. Il annonce qu’il y a des candidats qui vont suivre des cours supplémentaires pour prendre part à la session spéciale prévue en principe pour le mois de septembre 2018. C’est la même situation dans le Sahel où trois provinces sur quatre prendront part à l’examen, pendant que celle du Soum est concernée par la session spéciale. Il faut noter que pour cette cérémonie de lancement, le ministre Pr Stanislas Ouaro était accompagné du gouverneur de la région du Centre, du haut-commissaire du Kadiogo, du secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, du président de l’Université Ouaga 2 et de bien d’autres personnalités dont des cadres des deux ministères.

Antoine BATTIONO

 


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