BITUMAGE DE ROUTES EN COTE D’IVOIRE : EBOMAF exécute des travaux de 83 milliards de F CFA
EBOMAF continue de porter haut le flambeau de l’expertise burkinabè en matière de construction de routes en Afrique de l’Ouest. Après le Togo, le Bénin et la Guinée-Conakry, c’est la Côte d’Ivoire qui a sollicité son savoir-faire dans les régions du Poro et du Tcholgo, afin d’exécuter un ambitieux projet routier de 83 milliards de F CFA d’une longueur totale de 136 Km.
Aménagement et bitumage de l’accès à l’aéroport de Korhogo sur 15 Km pour un montant de 6 milliards F CFA et une durée de 12 mois ; aménagement et bitumage de la route Ferkessédougou-Nassian-Kong de 121 Km pour 77 milliards F CFA sur 36 mois. Ce sont les deux volets du projet routier que EBOMAF exécute actuellement dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Ce premier contrat dans le pays de Félix Houphouët-Boigny est éloquent: des travaux sur une longueur totale de 136 Km pour un montant global de 83 milliards de F CFA. Les lancements des deux chantiers, mardi 11 août dernier, respectivement à Korhogo et à Ferkessédougou par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, marquent un coup de maître pour une entrée dans le secteur du BTP, en plein essor, de la première économie de l’espace UEMOA.
En effet, la «Côte D’Ivoire est en chantier» dans le cadre de «l’émergence à l’horizon 2020» pour laquelle le président Alassane Dramane Ouattara s’est aussi engagé sur le plan des infrastructures routières. «Sous la maestria du président de la République, le gouvernement est en train d’œuvrer à ce que l’ensemble des capitales régionales et départementales soient accessibles par des voies bitumées. Pour les chantiers que nous lançons ici, l’entreprise adjudicatrice nous donne déjà les gages de ses performances et de son savoir-faire à travers la mobilisation de son personnel et de ses engins. Ce constat permet de dire déjà qu’il n’y a pas match. Il s’agit d’une grande entreprise qui va abattre un travail de qualité. Nous n’avons pas de raison de nous inquiéter. Nous allons veiller à ce que l’infrastructure soit réalisée dans les délais et dans les règles de l’art», a affirmé Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, ministre de l’Economie, des finances et du budget.
La mission confiée à EBOMAF dans les régions du Poro (Korhogo) et du Tcholgo (Ferkessédougou) s’inscrit dans une dynamique de modernisation et de réhabilitation du réseau routier national. Elle consiste à désenclaver cette partie du pays par la construction de deux routes neuves et modernes aux normes communautaires afin de faciliter les échanges internes et de favoriser l’intégration sous régionale. «Le projet Ferkessédougou-Niassan-Kong permettra d’amorcer une liaison viable entre le Nord-Est du pays et le reste de la région Nord de la Côte d’Ivoire. La route Ferké-Nassian est un maillon de la route d’intérêt communautaire CU 18 de l’espace UEMOA et aussi une route communautaire pour l’espace CEDEAO», explique Abou Touré, Directeur général adjoint de l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE).
Aux grandes entreprises de qualité, les travaux de grande envergure
Les spécifications techniques des routes à construire témoignent de l’envergure de l’ouvrage: chaussée: 2X1 voie de 7 m, soit 2X3,50 m, accotement: 1,50 m en rase campagne et 2,50 en traversée d’agglomération, couche de forme: 30 cm de graveleux naturels, couche de fondation: 20 cm de graveleux, couche de base: 18 cm de Grave bitume (GB), revêtement: 5 cm de Béton bitumineux (BB). Pour ce faire, les autorités ivoiriennes ont misé sur un leader des travaux publics en Afrique de l’Ouest. Le volume et la qualité des travaux exécutés actuellement par EBOMAF au Togo, au Bénin et en Guinée-Conakry ont donné suffisamment de gages de ses capacités à réaliser convenablement de telles infrastructures dans les délais. «Le présent projet participe d’une volonté de créer des pôles régionaux de croissance à Korhogo et à Ferkessédougou. Ce sont des infrastructures de qualité dont la construction a été confiée à une grande entreprise de référence. Nous ne doutons pas un seul instant que EBOMAF va écrire ses lettres de noblesse dans le BTP ivoirien à partir de l’exécution de ce chantier », a indiqué Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques.
Ce premier marché en Côte D’Ivoire augure un partenariat fructueux public-privé. Car le financement du projet est assuré par l’Etat ivoirien et un montage financier impliquant un consortium de banques dirigé par la Société générale Burkina Faso (SGBBF) et l’entreprise adjudicatrice des travaux. Sa mise en œuvre est appréhendée par le PDG de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, comme un nouveau challenge afin d’ouvrir des perspectives nouvelles pour l’expansion et la croissance de sa société qui a toujours su faire preuve de ses performances et son savoir-faire partout où elle s’installe. «Les autorités ivoiriennes nous ont lancé le défi de réaliser vite et bien les travaux pour espérer bénéficier d’autres contrats. Etant donné que nous envisageons de nous installer durablement dans ce pays, nous sommes déterminés à prouver nos capacités à exécuter de telles infrastructures dans les délais et dans les règles de l’art. Pour cela, nous avons déjà mobilisé sur-place les moyens nécessaires pour tenir le pari», a-t-il souligné. Un personnel qualifié et abondant ainsi que des équipements de pointe sont déjà positionnés à Korhogo et à Ferkessédougou pour lancer un assaut irréversible sur les deux chantiers.
Zana SOMPIDIO
(Collaborateur)
