BOBO-DIOULASSO : L’OOAS fait parler son cœur
A l’occasion de la commémoration de la création de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) célébrée généralement chaque 9 juillet, les arrondissements 5 et 6 de Bobo-Dioulasso ont bénéficié de dons de la part de ladite institution. Ainsi, le CSPS de Logofourousso dans l’arrondissement 6 et la pouponnière à l’arrondissement 6 ont reçu, hier 8 juillet, plusieurs lots de leur généreuse donatrice.
C’est le CSPS de Logofourousso, à l’arrondissement 6 qui a été le premier à recevoir la visite de la généreuse donatrice nommée OOAS. Composé entre autres de tensiomètres, de détergents, d’insecticides, de serpillères, de couchettes, de moustiquaires imprégnées, le lot a été remis au représentant du maire dudit arrondissement, Soungalo Blaise Sanou, en présence du Médecin-chef de district (MCD) et de la population sortie nombreuse pour témoigner sa reconnaissance au donateur. Selon le directeur général de l’OOAS, Xavier Crespin, il n’est pas fréquent de voir l’OOAS intervenir directement dans les formations sanitaires de base, mais cette fois, l’occasion était belle pour elle de manifester toute sa gratitude à la ville de Bobo-Dioulasso qui abrite le siège de l’OOAS et assure la quiétude à tous les cadres qui y habitent.
Après Logofourousso, l’équipe de l’OOAS s’est rendue à l’orphelinat Den Kanu, une pouponnière située au secteur 25, les bras chargés entre autres de lait, de savons, de riz, de sucre. Là encore, le geste des bons samaritains d’un jour a été salué par le directeur provincial de l’Action sociale, Soumaïla Sako, le 1er adjoint au maire de l’arrondissement 5, Christian Sanou. La responsable du centre, Sœur Agathe Diarra, n’a pas caché sa joie de recevoir cette visite combien salvatrice. Elle s’est réjouie particulièrement du don fait à Logofourousso avant d’ajouter que lorsqu’une femme est bien soignée et qu’elle accouche dans de meilleures conditions grâce à des frais de soins moindres, cela a des répercussions sur la pouponnière qui aura moins de problèmes à gérer. A la question de savoir à combien s’élève le coût de ces dons, le DG de l’institution a fait savoir que « la valeur du geste importe peu et que seuls le réconfort, la solidarité et l’amour pour les enfants comptent ». Il entend promouvoir la solidarité dans la ville hôte de l’OOAS.
Emmanuel Sombié
(Correspondant)