BONJOUR


 

Poussé par la faim vers 17h, j’ai voulu acheter de la friture au coin d’un six-mètres, pour calmer ma faim, en attendant le repas du soir. Mais j’ai dû y renoncer à la vue d’aliments, tel le poisson frit, exposés à la poussière, sans protection aucune. Payer de ma poche mon propre mal ? Non ! Nous sommes dans un pays sahélien où la poussière est la chose la mieux partagée. Cela est connu de tous. Cependant, ce qui est inconcevable, c’est de voir des aliments prêts à être consommés exposés dans cette poussière, sans aucune protection, par ces temps de méningite et de tuberculose qui courent. Que les uns et les autres fassent plus attention à l’hygiène alimentaire, car cela va de leur santé.

 

Issa SIGUIRE


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