BONJOUR :

 

De la sucrerie, du jus ou de la bière, des brochettes, de la soupe de viande ou de poisson, de la viande au four, grillée ou braisée, du poisson braisé, etc. ; c’est là le menu dont raffolent les Ouagalais, le plus souvent assis dans les maquis, bars ou sous les manguiers pour évacuer la fatigue et le stress liés aux durs labeurs quotidiens. Faites un tour dans ces lieux et vous verrez qu’ils débordent de monde. Mais parlant de monde, il y en a de tous genres. A ceux qui viennent manger et boire s’ajoutent ceux qui viennent vendre des produits de tous genres dont des poisons contre les souris, les salamandres, les geckos et autres termites. Un contraste dangereux et mortifère car, où l’on mange et boit, circulent des poisons. Des poisons qui, d’ailleurs, sont conservés dans des conditions souvent inappropriées. En plus, quand on sait qu’ils sont exposés au soleil et manipulés constamment par les vendeurs et le plus souvent, sous le nez et devant la boisson et la nourriture que le client consomme, il y a de quoi s’inquiéter. A cela s’ajoutent les échanges de billets et de monnaies susceptibles de laisser des traces de poison dans la main du client. N’oublions pas non plus l’action du vent car, un petit trou dans l’emballage de ces produits et votre nourriture court le risque d’être saupoudrée de poison. Donc, prenez garde car, en voulant se faire plaisir sans prendre de précautions, on risque de s’empoisonner.

Issa SIGUIRE