BONJOUR


Le couvre-feu instauré par les nouvelles autorités depuis le 30 octobre dernier est toujours en vigueur. Ce couvre-feu, il faut le reconnaître, a permis de rétablir l’ordre et de mettre fin aux scènes de pillages qui avaient cours à Ouagadougou. Toute chose qui est à féliciter. Seulement, on constate qu’il y a des excès dans l’application de ce couvre-feu. La tendance qui consiste à réprimer systèmatiquement toute personne que l’on rencontre au-delà de 24h, crée beaucoup de soucis aux populations. En effet, ce n’est pas toute personne que l’on rencontre au-delà de l’heure du couvre-feu, qui doit être considérée comme un contrevenant. Que dire de ceux-là qui, dans la nuit, tombent malades et demandent à être conduits dans un centre de santé ? Faut-il laisser mourir son malade à cause du couvre-feu? En tout cas, il y a lieu que les forces de l’ordre mettent un peu d’eau dans leur vin quand il le faut.

 

Valerie TIANHOUN


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