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En dépit de l’interdiction d’importation et de commercialisation des pétards, il s’en trouve des Burkinabè qui en font à leur tête. Pour eux, peu importe même le contexte sécuritaire que l’on sait très délétère, où les bruits de pétards peuvent facilement se confondre avec des tirs d’armes lourdes. C’est ce qui explique que le 17 novembre dernier, une panique généralisée s’est emparée des habitants du secteur 7 de Banfora lorsque ça pétaradait un peu partout dans un maquis, aux environs de 22h. Voyez-vous ? Il ne sert à rien d’en rajouter à la psychose déjà existante avec des comportements d’une extrême légèreté.

Boundi OUOBA