BONJOUR


Dès que ses patrons s’absentaient, Bintou, une aide-ménagère, se plaisait à faire pleurer le petit Fabrice, âgé d’un an et demi. Elle allait même jusqu’à refuser de lui donner à manger quand celui-ci avait faim. Et cela perdurait jusqu’au jour où, de retour à l’improviste à la maison, la maîtresse des lieux a pu observer son aide-ménagère à l’œuvre. Les aide-ménagères sont importantes, parfois même indispensables. Personne ne le conteste. Mais qu’elles-mêmes   s’érigent en bourreaux, il y a de quoi s’alarmer. Ce n’est pas normal. Même si elle est maltraitée par ses patrons, ce n’est pas une raison de s’en prendre à un innocent.

Thierry Sami SOU


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