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Chez les Mossi, pour inviter une personne à faire un travail de façon parfaite, on lui demande « de ne pas enterrer le cadavre et laisser ses pieds dehors ». Cette leçon, nous voulons la rappeler aux autorités communales de Ouagadougou en particulier et du Burkina Faso en général à propos de la construction des ralentisseurs communément appelés « gendarmes couchés ». La construction de ces monticules est une initiative louable dans la mesure où elles permettent de réduire le nombre d’accidents de la circulation et par conséquent de limiter les pertes en vie humaine. A partir de là, on peut dire que « le cadavre est enterré ».  Là où les pieds du cadavre sont laissés dehors, c’est que certains ralentisseurs sont érigés sans panneaux de signalisation, si fait qu’eux-mêmes deviennent source d’accidents surtout sur les voies bitumées non éclairées. Le temps que l’usager se rende compte, il est déjà sur le monticule et cela peut lui être fatal s’il roule à vive allure. Et c’est ainsi que « le gendarme couché » crée plus de problèmes qu’il n’en résout.

 

Yannick SANKARA


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