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Disposer d’eau courante et d’électricité chez soi est une nécessité pour un mieux-être. Un mieux-être qui, naturellement, a un prix que des habitants s’efforcent de payer chaque fin du mois ou au terme des échéances fixées pour le paiement des factures. Quoi de plus normal si l’on veut éviter le « pas payé coupé !» de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) ? Mais ce qui est déplorable, c’est le calvaire souvent vécu par les clients de l’ONEA et de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) lorsqu’ils se présentent devant les guichets pour régler leur facture. A l’insuffisance des guichets, s’ajoutent l’insuffisance même des agences de paiement et l’humeur désagréable de certains agents de guichet de ces sociétés. Ce qui fait que la prestation de ces sociétés laisse souvent à désirer. Payer sa facture d’eau ou d’électricité relève d’un parcours du combattant. Si bien qu’on a parfois envie de croire que la satisfaction du client est le cadet des soucis de la SONABEL et de l’ONEA. Il est vrai, bon nombre de clients s’y prennent tard, souvent jusqu’à la dernière minute. Mais que peut-on reprocher à ces consommateurs qui attendent leurs salaires à la fin du mois, pour payer leurs factures ? Il appartient à la SONABEL et à l’ONEA de prendre des dispositions, de s’adapter au contexte et au profil de leur clientèle. Plus de guichets et pourquoi pas, d’agences, les clients n’en demandent pas mieux.

Adama SIGUE


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