BONJOUR
Il se développe une pratique dangereuse dans nos campagnes. Il s’agit de l’utilisation des herbicides dans les jardins potagers, les champs et même dans l’enceinte de certaines écoles souvent envahies par les herbes. Ce qu’il faut déplorer, ce sont les conséquences que ces pratiques peuvent provoquer. On note par exemple la disparition de certaines espèces animales qui, pourtant, jouent un rôle important dans l’équilibre de l’écosystème. Et pour ce qui est des cours d’école, ces produits nocifs exposent les élèves à la pneumopathie. Avec la rentrée scolaire, il serait prudent d’ouvrir l’œil, et surtout le bon, sur une telle pratique.
Pascal TIENDREBEOGO, Correspondant.
Kanzim
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Plus qu’une information ce message de M Tiendrebeogo est une mis en garde à considérer avec sérieux.. D’abord c’étaient les proiduits comme le cyanure, utilisé par des orpailleurs, et même par toute la chaîne de l’exploitation de l’or, les femmes et enfants qui lavent en sous traitance les terres déjà utilisées par les orpailleurs, en pleins villages. Les campagnes devenaient ainsi dangereuses pour les colonies de vacances, pour les randonnées aux sources, et pour les classes-promenades. Avec l’utilisation des pesticides dans la production alimentaire, c’est d’abord les villages, et les grandes villes qui sont menacées, dans la mesure où une partie des légumes et autres produits proviennent des villages et des zones péri-urbaines. Il appartioent à chacun de faire très attention dans ses approvisionnements en produits alimentaires. Le laxisme de l’Etat, transition ou pas ne servira à rien: l’occupation anarchique des voies par les gros camions à Zabrédadga et au marché central en est un indicateur sérieux.
12 octobre 2015