BONJOUR


La période des vacances scolaires est entamée, au grand bonheur des élèves. Pour leurs parents par contre, les fonctionnaires notamment, c’est le moment de contracter les prêts scolaires, pour une raison ou pour une autre. Contracter un prêt est aisé, mais le rembourser l’est moins. D’autant plus que les banques l’octroient avec des taux d’intérêt qui tournent généralement autour de 10%, ce qui rend difficiles les remboursements, quand on sait ce que vaut le salaire d’un fonctionnaire burkinabè. Pourtant, les banques clament que les prêts scolaires ont une vocation sociale et visent à accompagner les parents dans l’éducation de leurs enfants, ce qui n’est visiblement pas le cas, vu les taux d’intérêt qu’elles proposent. Il serait bien que les banques fassent des efforts supplémentaires pour les alléger afin de faciliter le remboursement de ces dettes que beaucoup contractent malgré eux pour joindre les deux bouts.

 

Thierry Sami SOU


No Comments

Leave A Comment