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BONJOUR  


 

Le « Viima ya Kâga » (la vie est dure) jadis chanté par un groupe de jeunes rappeurs burkinabè et repris en chœur lors des marches syndicales, n’est plus un refrain. C’est une réalité crue et ce n’est pas le « Viim koega » (le salaire) qui dira le contraire ; lui qui n’arrive plus à assurer ses missions quotidiennes dans les ménages, c’est-à-dire assurer une popote suffisante à la famille. Mais que croyez-vous, que certains commerçants ont compris ? Des prédateurs, c’est comme cela qu’il faut appeler beaucoup d’entre eux, qui augmentent les prix des denrées sur le marché. Face à de telles réactions anti-citoyennes et anti-patriotiques, la brigade des prix ne pourra pas, à elle seule, démasquer les « affameurs du peuple». Les Burkinabè eux-mêmes doivent les dénoncer à tout prix.

Issa SIGUIRE


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