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Il n’est pas rare de lire à certains endroits de Ouagadougou ou dans les autres villes du Burkina, «Interdit d’uriner » ! Mais force est de constater que ces interdictions ne sont pas respectées par ceux à qui ces messages sont censés être adressés. Que se passe t-il alors ? Pourquoi ce non- respect des indications quand on connaît les odeurs nauséabondes occasionnées par les urines ? On est tenté d’expliquer ce phénomène par le fait que beaucoup de personnes ne savent pas lire. Donc incapables de déchiffrer ou de décrypter ce qui est écrit. La seconde raison est qu’il n’y a pas d’urinoir public à certains endroits de nos villes alors que uriner est, comme on le dit, un besoin pressant. A toutes ces raisons s’ajoute l’incivisme de certains Burkinabè qui sont réfractaires aux normes. Ils n’aiment que le désordre, si fait qu’ils se croient tout permis. Ces gens-là méritent d’être sérieusement sanctionnés.

 

Issa SIGUIRE


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