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De nombreuses villes africaines ont réussi à régler partiellement le problème de l’encombrement des voies grâce à une mesure vigoureuse.

Elle consiste à interdire que les boutiques des marchands empiètent sur le domaine public. Une discipline stricte est observée de sorte que les étals ne débordent pas dans la rue, empêchant le passage des piétons ou le stationnement des véhicules. Un des fléaux de la ville de Ouagadougou concerne cette anarchie dans les installations commerciales.

Les rues, déjà étroites, sont rendues encore plus exiguës parce que les hangars sont construits illégalement. A Ouaga, on n’a pas l’impression qu’il existe un cahier de charges pour les riverains des grandes voies.

Et que dire de ces panneaux publicitaires qui poussent partout, à tout bout de champ, et qui encombrent tant la ville ? La capitale burkinabè a un véritable problème d’aménagement urbain. Il faudra sans doute, d’une part, plus de fermeté aux autorités, mais aussi plus de discipline et de civisme chez les habitants, pour lui offrir un visage plus attrayant.

 

Valérie TIANHOUN