HomeOmbre et lumièreBUDGET DE L’ETAT, GESTION 2015 : GESTION 2015 Les recettes s’élèvent à 1 148 042 820 000 F CFA et les dépenses à 1 804 114 335 000 F CFA

BUDGET DE L’ETAT, GESTION 2015 : GESTION 2015 Les recettes s’élèvent à 1 148 042 820 000 F CFA et les dépenses à 1 804 114 335 000 F CFA


Dans le cadre de sa campagne de communication sur la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, le ministère de l’Economie et des finances a procédé à la présentation du budget de l’Etat, gestion 2015 aux partenaires techniques et financiers. C’était le 20 janvier 2015 à la Direction générale de la coopération à Ouagadougou.

Le budget de l’Etat 2015 s’élève en recettes à 1 148 042 820 000F CFA et 1 804 114 335 000F CFA en dépenses, c’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Economie et des finances, Jean Gustave Sanon lors de la présentation du budget 2015 de l’Etat à Ouagadougou. A en croire ce dernier, l’exercice de ce budget a été fait grâce à l’appui du fonds monétaire international. Ensemble ils veulent bâtir un budget qui repose sur un potentiel réel. Pour ce faire, il a signifié qu’en matière de dépense de l’Etat, une série de mesures sont prises sur la gestion des passations des marchés. « Les grandes orientations du budget 2015, le gouvernement de transition, tout en poursuivant les actions de réduction de la pauvreté par l’accélération de la croissance et la création de richesse pour un développement inclusif, mettra davantage l’accent sur le renforcement de la sécurité intérieure et de la défense nationale, l’amélioration de la justice, la consolidation des acquis sociaux et l’affirmation de la gouvernance », a-t-il confié. Pour le ministre délégué chargé du budget, Amina Bambara/Billa, présentatrice de ce budget, les innovations en matière de mobilisation de ressources et d’exécution des dépenses ainsi que les mesures d’accompagnement font l’objet de présentation. A cet effet, elle a indiqué que le contexte d’élaboration du budget de l’Etat, gestion 2015 est basé sur l’environnement économique international et celui sous-régional. En perspective, l’activité économique en 2015 se déroulerait dans un contexte marqué entre autres par la période transitoire avec des échéances électorales prévues à la fin du processus, l’orientation défavorable des cours de certaines matières premières, notamment le coton et l’or, le rebond de la production céréalière et la poursuite du dynamisme dans le secteur des mines. Ainsi, le taux de croissance en 2015, ressortirait à 5,0%, identique à celui de 2014. « Il est indispensable d’opérer des choix stratégiques budgétaires qui permettent de mobiliser et d’allouer de façon optimale les ressources. Les recettes totales enregistrent une baisse de 8, 91% par rapport aux prévisions initiales de 2014, les dépenses globales quant à elles, baissent de 1,60% par rapport aux prévisions initiales de 2014. Le besoin de financement de 2015 a connu une hausse de 70,58% contre celui de 2014 », a-t-elle souligné. Il faut souligner qu’il est également proposé pour l’année 2015, de poursuivre la mise en œuvre du programme global d’équipement des structures administratives ainsi que le programme de réfection et de réhabilitation des bâtiments administratifs.

Valérie TIANHOUN


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