CAMBRIOLAGE AU JOURNAL « L’EVENEMENT »:Du matériel informatique et des documents emportés

Le journal « L’Evènement », dont le siège se trouve aux 1200 Logements à Ouagadougou, a été cambriolé dans la nuit du 30 au 31 juillet 2014. Les brigands ont emporté l’ordinateur du rédacteur en chef dudit journal et des documents importants.

Les bandits ont encore frappé aux 1200 Logements. En effet, des individus non encore identifiés ont cambriolé le journal « L’Evènement », dans la nuit du 30 au 31 juillet 2014. Après avoir défoncé la fenêtre et la porte d’entrée du bâtiment abritant ledit journal, ils ont emporté un ordinateur portable et des documents importants. A notre arrivée sur les lieux, l’ambiance était morose. Dans la cours abritant le siège du journal, les portes du bâtiment principal étaient hermétiquement fermées sauf celle de derrière (NDLR : côté ouest). Et l’on pouvait constater que la fenêtre, dans le même alignement que ladite porte, était soigneusement sciée. Quelque temps après, aux environs de 9h 30, les agents de police du commissariat de Wemtinga, alertés, sont venus sur les lieux pour faire le constat. Ceux-ci n’ont pas voulu faire de commentaire sur l’incident. Néanmoins, nous avons pu recueillir le témoignage du vigile et les impressions du Directeur de publication dudit journal, Germain B. Nama, que nous vous proposons de lire.

Mamouda TANKOANO

ENCADRE 1

Témoignage du vigile

 

« Le forfait a eu lieu sous la pluie survenue dans la nuit du 30 au 31 juillet dernier, aux environs de minuit. Pendant qu’il pleuvait, j’étais aux aguets à la porte d’entrée principale. Et c’est après la pluie, aux environs de 4h du matin, que j’ai fait le tour du bâtiment. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que la fenêtre de la cuisine (NDLR : celle de derrière) a été défoncée ».

 

Propos recueillis par M. T

ENCADRE 2

Pour avoir plus d’informations sur cet incident, nous avons joint au téléphone le Directeur de publication du journal L’Evènement, Germain B. Nama, qui était en déplacement au moment du cambriolage.

Le Pays : Pouvez-vous nous donner la nature des documents qui ont été emportés ?

 

Germain B. Nama : Je ne peux vous donner la nature des documents volés car je ne me suis pas encore rendu sur les lieux. Selon les explications, c’est l’ordinateur du rédacteur en chef qui a été emporté et, dans cet ordinateur, c’est sûr qu’il y a des données importantes stockées.

Quelle hypothèse émettez-vous par rapport à ce vol?

Je trouve cela quand même curieux d’autant plus qu’on ne trouve pas de l’argent dans les rédactions. Peut-être que les cambrioleurs cherchaient des documents ou des informations. C’est la première fois que nous sommes victimes de ce genre d’incidents.

Est-ce que cette affaire de vol a un lien avec l’affaire du juge Salifou Nébié ?

Je crois que non. Cela n’a rien à voir avec l’affaire du juge Salifou Nébié.

Quelles dispositions sécuritaires comptez-vous prendre pour qu’un tel événement ne se reproduise plus?

Les dispositions étaient prises. Malheureusement, l’incident s’est produit sous la pluie, pendant que le vigile se trouvait dans la salle de rédaction qui est éloignée du bâtiment principal abritant nos bureaux. Ce qui est encore douteux, c’est qu’il s’agit d’un nouveau vigile et nous ne le connaissons pas très bien.

Avez-vous touché qui de droit ?

Oui. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai immédiatement appelé le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité. Nous avons déposé aussi une plainte, et la police a été ce matin sur les lieux pour faire le constat. On attend la suite de l’enquête qui est ouverte.

Propos recueillis par M. T