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CAN GABON 2017 : Les Etalons face aux Aigles de Carthage


Les derniers matchs de poules de la CAN Gabon 2017 se jouent ce mercredi 25 janvier avec le groupe D où on aura Mali–Ouganda et Ghana–Egypte. Mais en attendant, les Etalons, qui ont obtenu leur ticket au soir du dimanche 22 janvier dernier, connaissent désormais leur adversaire. Ce sont les Aigles de Carthage de la Tunisie qui ont dominé les Warriors du Zimbabwe par 4 buts à 2 le lundi 23 janvier 2017 au stade de l’Amitié d’Angondjé.

Au soir de leur victoire synonyme de qualification face aux Djurtus de la Guinée-Bissau par 2 buts à 0 dans le groupe A de la CAN Gabon 2017, le 22 janvier dernier au stade de la Rénovation à Franceville, les Etalons se projetaient désormais sur les quarts de finale et sur qui serait leur adversaire du samedi 29 janvier prochain. Il était d’ailleurs presque connu puisqu’il avait un avantage intéressant pour occuper cette deuxième place du groupe B de Franceville, et ce sont les Aigles de Carthage de la Tunisie qui l’ont confirmé en dominant les Warriors du Zimbabwe dans la soirée du 23 janvier au stade de l’Amitié d’Angondjé par 4 buts à 2. Si les Tunisiens ont inscrit tous leurs buts au cours de la première période où les Zimbabwéens n’en ont marqué qu’un et leur deuxième but lors de la deuxième partie, cela est illustratif du choix tactique opéré par le technicien français de la Tunisie, Henry Kasperczak. En effet, il a débuté la partie avec ses ténors dans la perspective de vite emballer la rencontre, prendre une avance au tableau d’affichage et gérer le temps de jeu restant dans la perspective des quarts de finale. Certes, le Zimbabwe avait une chance de qualification, mais elle était très mince au vu de son volume de jeu lors de ses deux précédents matchs par rapport à celui de son adversaire qui est monté en puissance au fil des rencontres. En optant pour une offensive à outrance avec Youssef Msakni au cœur de l’attaque et Taha Yassine Khenissi à droite, Sliti Naïm à gauche avec en soutien derrière, le meneur ou l’homme-orchestre Wahbi Khazri, les Aigles de Carthage voulaient vite étouffer les Warriors. Ce qu’ils ont réussi avec l’appui des deux milieux devant leur défense, Ferjani Sassi et Mohamed Amine Ben Amor ; ainsi, les Tunisiens passaient d’un jeu des couloirs à partir de Wahbi Khazri, le dépositaire du jeu, en évoluant par moments à un jeu de triangle.

Un match plein de la Tunisie

Grâce à leur maîtrise du cuir ajoutée à leur vivacité et leur rapidité, ils avaient la maîtrise de la possession du ballon en faisant courir longtemps les Zimbabwéens. Et très vite, ils ouvrent la marque à la 9e mn par Sliti Naïm avant de le porter à 2 buts à 0 à la 21e mn avec Youssef Msakni, puis, c’est au tour de Taha Yassine Khenissi de corser l’addition par un 3e  but à la 35e mn, avant que les Warriors ne réduisent le score à la 42e mn par l’entremise de Knowledge Musona. Le festival offensif des Aigles de Carthage est clos à la 44e mn par Wahbi Khazri juste avant la pause. Et c’est suite à un relâchement tunisien que les Zimbabwéens retrouvent le chemin des filets à la 57e mn grâce à un remplaçant Tendai Ndoro ; le score de 4 buts à 2 restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final. On aura remarqué que les trois attaquants, Youssef Msakni, Taha Yassine Khenissi, Sliti Naïm et leur meneur de jeu, Wahbi Khazri, sont les auteurs des quatre buts tunisiens, puisque chacun en a marqué un bien évidemment. C’est le signe qu’ils constituent un atout offensif pour cette équipe dont il faut analyser les qualités et les insuffisances. Et pour mieux les préserver, le coach Henry Kasperczak les a quelque peu ménagés lorsqu’il a senti que le jeu était bien bouclé à son avantage à partir de la 62e mn. C’est ainsi que Wahbi Khazri est sorti en premier suivi de Youssef Msakni et Sliti Naïm. On constate que dans l’ensemble, les Aigles de Carthage ont vite fait la différence au cours des quarante-cinq premières minutes avant de contrôler le jeu lors de la deuxième partie à travers un match plein, en ayant à l’esprit le quart de finale.

Antoine BATTIONO (Envoyé spécial)


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