HomeA la uneCARLOS TOE, PRESIDENT DU MCR « Nous travaillons pour que Tahirou Barry soit le candidat de la jeunesse »

CARLOS TOE, PRESIDENT DU MCR « Nous travaillons pour que Tahirou Barry soit le candidat de la jeunesse »


Les membres du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), ont procédé au lancement officiel dudit parti politique. C’était le 27 janvier dernier à Ouagadougou, sous la présidence de Tahirou Barry et en présence des représentants de plusieurs partis politiques dont le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP), la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), l’Union Pour le Changement et le progrès (UPC), du représentant du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de certaines Organisations de la société civile (OSC).

Le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) est désormais dans l’arène politique burkinabè pour conquérir le pouvoir d’Etat à l’élection présidentielle de 2020. « Nous travaillons à ce que Tahirou Barry soit le candidat du MCR, de l’ensemble de la jeunesse et de tous les intègres Burkinabè », c’est ce qu’a déclaré le président du Mouvement pour le changement et la renaissance, Carlos Toé, lors de la présentation officielle du parti à l’opinion nationale et internationale. A l’entendre, le choix porté sur Tahirou Barry pour être à la tête du MCR se justifie par le fait que ce dernier a montré sa capacité de rassembleur, son intégrité dans la gestion publique et sa vision pour le développement du Burkina Faso.  Le MCR qui a obtenu son récépissé le 11 janvier dernier, selon son président, se veut un outil politique original pour repositionner le Burkina Faso sur le chemin de l’émergence. « Nous avons fait l’état de la situation politique de notre pays et nous avons compris que la source est que le Burkina Faso manque de confiance. C’est pourquoi nous allons prendre nos responsabilités au niveau de nos structures naissantes et travailler à fédérer les mouvements associatifs et certains partis politiques », a-t-il fait savoir.  Par ailleurs, le président du MCR a souligné que la marche actuelle de la Nation burkinabè est sans vision et sans repère, conduisant le pays dans de profonds maux tels que le chômage, les détournements, la corruption et la criminalité. « Ce n’est plus un secret pour personne quand nous évoquons l’incapacité du pouvoir actuel à gérer le système sécuritaire, éducatif, économique de notre pays. C’est pour cette raison que la jeunesse a pris ses responsabilités afin d’y trouver des solutions en créant le MCR », s’est-il défendu. Appelé à représenter le MCR à l’élection présidentielle de 2020, Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture, a soutenu que l’avenir du Burkina est pris en otage par des politiciens qui ont tout expérimenté durant des décennies, sans avoir la moindre expérience du développement. Nous ne pouvons pas comprendre, relève-t-il, que dans un pays miné par des attaques terroristes et communautaires, on puisse renvoyer tout un gouvernement pendant près d’une semaine et le ramener après dans sa quasi-totalité. Selon le président du MCR, Tahirou Barry ne possède aucun statut de ce nouveau parti. « J’ai bien reçu l’appel du MCR, mais le contexte national exige la patience, la réflexion et l’introspection. C’est pourquoi je mettrai à profit cela pour réfléchir et faire des consultations sur la portée de mon engagement. Pour le moment, l’heure n’est pas de définir ma position par la demande », a pour sa part, confié l’ancien ministre de la Culture.

 

Ben Issa TRAORE


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