HomeA la uneLe CFOP A KOSYAM La nouvelle Constitution et le vote des Burkinabè de la diaspora au menu des échanges

Le CFOP A KOSYAM La nouvelle Constitution et le vote des Burkinabè de la diaspora au menu des échanges


 

Sur invitation du président du Faso, une délégation de l’Opposition politique était, en fin de matinée du  19 avril 2018, à  Kosyam. Au menu des échanges, la nouvelle Constitution et le vote des Burkinabè de la  diaspora en 2020.  C’est le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP),  Zéphirin Diabré, qui a conduit la délégation.

 

Le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré,  a conduit une délégation, le 19 avril 2018, au palais présidentiel de Kosyam.   Pendant plus de deux heures d’horloge,  la délégation a échangé avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, sur deux sujets.  Il s’agit de  la nouvelle Constitution et du vote des Burkinabè de la  diaspora en 2020.    Sur les deux points  inscrits à l’ordre du jour, aucun accord n’a été trouvé. Les deux parties entendent poursuivre les débats  en vue de tendre vers des décisions consensuelles. « Concernant la nouvelle Constitution, il est clair que nous devons trouver ensemble la formule pour qu’elle soit adoptée,  puisque c’est cela qui va garantir son effectivité. Plusieurs possibilités s’offrent à nous et  il faudrait que  nous nous accordions là-dessus. Il faudrait  aussi que nous nous accordions sur la bonne période qui sied pour que cette opération ait lieu,  en prenant en compte le fait de savoir  si telle ou telle catégorie de  Burkinabè  seront capables  de participer.   Ces questions continueront  à faire l’objet de réflexions», a indiqué Zéphirin Diabré à sa sortie d’audience avec le président du Faso.

 

« Il faut en  finir avec les faux rendez-vous »

 

En ce qui concerne le vote des Burkinabè de  la diaspora, l’Opposition politique burkinabè, par la voix de son Chef de file, est restée sur sa position : il est temps que les Burkinabè   vivant à l’étranger bénéficient des mêmes droits que ceux qui vivent sur le sol burkinabè, c’est-à-dire voter en 2020. « Nos compatriotes vivant à l’étranger sont des Burkinabè à part entière. Il est important qu’ils puissent   participer à la vie de la Nation, dans le cadre de la prise de décisions qui engagent  son avenir.  C’est un droit absolu et la promesse a été faite depuis fort longtemps.  Notre position, en tant qu’opposition politique,  c’est qu’il faut en finir avec les faux rendez-vous et qu’en 2020, les Burkinabè qui sont à l’étranger puissent  voter et exprimer leur devoir civique », a-t-il indiqué. Tout comme la question  de la nouvelle Constitution, cette question du vote des Burkinabè de l’étranger n’est pas encore tranchée, a  souligné Zéphirin Diabré.  Du reste, a-  t-il  indiqué,  l’Opposition politique reste  disponible  dans la recherche de solutions consensuelles aux problèmes qui touchent  à la vie de la Nation burkinabè.  « Notre Opposition est une  opposition républicaine, qui ne ménage aucun effort pour jouer son rôle conformément aux lois et règlements de la république, de notre vie démocratique. Elle réaffirme que chaque fois qu’il est nécessaire que  ceux qui gèrent le pouvoir  d’Etat ont besoin d’entendre son avis  et son opinion sur les questions qui touchent à la vie de la cité, elle ne marchandera pas  ses avis et opinions», a conclu Zéphirin Diabré.   Après l’Opposition politique, le président du Faso rencontrera la majorité présidentielle aujourd’hui, 20 avril, autour des mêmes questions.  A noter que plusieurs partis politiques membres de  l’Opposition politique étaient aux côtés du chef de file de l’Opposition politique. Il s’agit, entre autres, de Eddy Komboïgo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Alain Zoubga de l’Autre Burkina/PSR, Mamadou Dicko  de la Nouvelle alliance du Faso.

Issa SIGUIRE

 

 


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