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CHR DE DEDOUGOU : Mouvement d’humeur du SYNTSHA


La section provinciale du Mouhoun du Syndicat  des  Travailleurs  de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) a entamé une grève de 48h le mardi 1er août 2017. Le SYNTSHA exige dans sa plateforme revendicative de 13 points, de meilleures conditions de travail.

 

Après un sit-in les 24 et 25 juillet derniers de 7h à 10h pour exiger de meilleures conditions de travail, les militants du SYNTSHA du CHR de Dédougou se sont débarrassés de leurs blouses  et ont déserté les salles de soins et autres le mardi 1er  août dernier pour donner, une fois de plus, de la voix à travers une grève de 48h. 13 points sont au menu de la plateforme revendicative minimale du SYNTSHA.

Selon Mathieu Traoré, SG du SYNTSHA section Mouhoun, les premiers points d’échauffement concernent la radiologie, la climatisation, le matériel de désinfection et le matériel de bureau.

Pour le SG, c’est une rupture de films qui a conduit à la cessation des activités au niveau de la radio. Le SG explique que des films ont été achetés, mais la machine n’a pu être redémarrée.  « C’est le samedi dernier qu’ils ont redémarré l’ancienne machine qui est une machine analogique contrairement à celle qui fonctionnait qui est une machine numérique », dixit le SG. Au niveau de l’échographie, toujours selon sieur Traoré, c’est un problème de climatisation.

« Cette situation dure depuis deux mois. On a pensé que le problème allait se résoudre. Il y eut des entretiens avec la direction et jusqu’à présent il n’y a pas eu de suite », a martelé Mathieu Traoré. «  Chaque jour, les patients sont obligés d’aller à Nouna  pour faire la radiographie ; ce qui augmente le temps de prise en charge et les frais », a confié sieur Traoré.

Aux environs de 11h, nous sommes allés constater l’effectivité  de cette grève des agents de santé. Aucune ombre d’hommes et de femmes en blouse. Les malades sont alors laissés à leur sort.

En dehors du point concernant le dépotoir d’ordures devant la morgue, le DG du CHR, Sié Jean Pierre Palm, dit défier quiconque par rapport au problème de la  radio, car la radio analogique a pu être démarrée  en attendant le dépannage de celle numérique. Ce problème, de son avis, est résolu. « Personne n’est venu me dire qu’il remettait en cause ce qui a été fait », s’est- il indigné. Au niveau de l’échographie, à savoir le problème d’onduleur et  des climatiseurs, des pièces ont été rechangées. « A ma grande surprise, on dit que ça ne marche toujours pas. J’étais surpris  pour tous les 13 points. Si je dois évaluer, c’est autour de 90 à 95% en dehors du dépôt  d’ordures, mais je  prends acte et je rends compte à qui de droit »,  a-t-il laissé entendre.

Pour les dispositions prises pour éviter la paralysie au niveau de l’hôpital, le DG Sié Jean Pierre Palm a indiqué que dans ces cas de figure, c’est le syndicat qui organise le service minimum. Selon le DG, il n’a pas encore été contacté pour le service minimum. Pour lui, l’hôpital n’est pas totalement paralysé, car le syndicat des médecins et des administratifs  ne sont pas en mouvement.

 

Arnaud Lougué

(Correspondant)

 

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