HomeA la uneCIMETIERE MUNICIPAL DE GOUNGHIN : La mère de Auguste Denise Barry conduite à sa dernière demeure

CIMETIERE MUNICIPAL DE GOUNGHIN : La mère de Auguste Denise Barry conduite à sa dernière demeure


MAQUETTE JPZ 24/01/2012Maman Barry/Ouédraogo Bernadette, mère du colonel-major Auguste Denise Barry, ancien ministre de la Sécurité, a répondu à l’appel de Dieu, le 11 mars 2016. L’inhumation a eu lieu hier lundi 14 mars 2016 au cimetière de Gounghin, après un culte de rappel à Dieu à l’église des Assemblées de Dieu Maranatha d’Antenne-ville de Ouagadougou. Née le 1er janvier 1940 à Ouahigouya, Madame Barry née Ouédraogo Mourfou Bernadette a fréquenté l’école générale, actuelle Ecole de Bimbili de la cité de Naaba Kango jusqu’en classe de CM2. C’est à cette classe qu’elle a dû quitter l’école sous la pression paternelle. Maman Bernadette a eu neuf (9) enfants, soit quatre garçons et cinq filles. Sept des neuf enfants sont vivants. Elle laisse derrière elle dix-neuf petits-enfants dont trois arrière-petits-fils.

 

Autorités administratives, politiques, militaires, coutumières et religieuses  ainsi que des amis et connaissances  de Auguste  Denise Barry ont accompagné la mère de cet ancien ministre en charge de la sécurité du Burkina à sa dernière demeure, au cimetière de Gounghin ce 14 mars 2016 dans la soirée. Selon les mots des membres de la famille de la regrettée, cette femme âgée de 76 ans s’est toujours distinguée par sa rectitude et sa générosité reconnues par tous. Femme de foi, ses derniers moments ont été un témoignage de sa fermeté et son attachement au Seigneur, selon le mot de la famille. Il faut noter qu’elle avait des soucis de santé depuis quelques années et sa motricité était réduite depuis longtemps.  Pendant le week-end du 05 au 06 mars, elle a été conduite en consultation pour malaises et soumise à un traitement pour anémie. Après avoir passé la journée du 8 mars avec les membres de sa famille, elle fut admise à la clinique Philadelphie et référée ensuite à l’Hôpital Blaise Compaoré, aux urgences, pour subir une intervention chirurgicale. C’est là que mère Bernadette Barry/Ouédraogo rendra l’âme. Ses proches se souviennent de certains de ses mots avant sa mort : « Je remercie tous mes enfants pour ce qu’ils ont fait pour moi, qu’ils me pardonnent mes offenses ». Par ailleurs, elle aimait à dire que « quand on n’a pas refusé de venir au monde, on ne saurait refuser de partir ». La famille de la défunte a remercié tous ceux et toutes celles qui ont accompagné la défunte à sa dernière demeure. Le ministre en charge de la Culture qui a fait le déplacement au cimetière, a confié  ceci : « Je suis là à titre personnel parce que nous avons perdu une mère. C’est un jour douloureux pour la famille et je suis venu à l’inhumation pour manifester ma compassion à l’occasion de ce triste évènement ». Le Pasteur Karambiri Mamadou, lui, a laissé entendre par rapport au décès que « nous ne pouvons que remercier le Seigneur. Arrivé à ce stade avec une foi ferme en Dieu, et aussi préparer sa famille comme elle l’a fait, c’est un acte vraiment  de foi. C’est pourquoi la famille n’a pas eu un très grand choc. La mort, c’est le chemin de tout le monde. Qu’elle soit un modèle pour nous tous et que son âme repose en paix ».

Les Editions « Le Pays » présente à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées. Puisse le Seigneur accueillir la défunte dans son royaume éternel !

 

Lonsani SANOGO

 

 

 


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