HomeOmbre et lumièreCONCOURS DIRECTS 2014:588 042 candidats pour 14 605 postes

CONCOURS DIRECTS 2014:588 042 candidats pour 14 605 postes


Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Vincent Zakané, a procédé, dans la matinée du 1er août 2014, au lancement des concours directs de la Fonction publique session 2014, au Lycée Philippe Zinda Kaboré à Ouagadougou. A l’occasion, 4 centres de composition ont reçu la visite du ministre dont le siège de l’Association burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (ABPAM) où composent pour la première fois des personnes vivant avec un handicap visuel.

 

C’est parti pour l’administration des concours directs de la fonction publique, session 2014. En effet, depuis le 1er août dernier, des   milliers de candidats ont pris d’assaut les salles de composition pour espérer intégrer la fonction publique et ce, dans les chefs- lieux des 13 régions du territoire national. Cette année, ils sont au nombre de 588 042 candidats inscrits sur les listes des concours dont le lancement a eu lieu au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, pour 14 605 postes à pourvoir. Ainsi, 10 jours durant, soit du 1er au 11 août prochain, les candidats affronteront 2 disciplines à savoir le test de niveau et le test psychotechnique dans les 106 concours directs ouverts. Il était 7h30, le 1er août dernier, au Lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, quand le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Vincent Zakané, ouvrait la première enveloppe contenant les sujets de test de niveau et psychotechnique du concours des gestionnaires des hôpitaux dans la salle 1 du jury I. Dans ce centre comportant 3 jurys, le ministre Vincent Zakané a auparavant encouragé les candidats et leur a prodigué des conseils pour la suite des autres épreuves. Après le Lycée Philippe Zinda Kaboré, il a mis le cap sur le collège protestant de Ouagadougou. Là, il y avait 2 jurys et la préoccupation du ministre était de s’assurer que les concours ont débuté en ce lieu, au même moment que dans les autres centres. Le superviseur du centre, Basile Konaté, l’a rassuré que les sujets ont été administrés au moment du top de départ et qu’aucun incident majeur n’avait été enregistré. Du collège protestant de Ouagadougou, le ministre Zakané s’est rendu aux environs de 8h 50 au lycée Marien N’Gouabi où les candidats, notamment ceux au concours de conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication, étaient déjà concentrés sur les sujets. « Rien à signaler comme problème majeur », diront les responsables des jurys au ministre. Avant de quitter les lieux (NDLR : aux environs de 9h), certains candidats venaient juste de finir de composer. Pour Olivier Nagalo, candidat au concours de recrutement de conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication, les sujets étaient abordables.  « Habituellement, ce sont les mêmes sujets. On a écrit quand même ce qu’on connaissait mais comme c’est un concours, je me retiens de me prononcer trop sur la suite. On demande simplement que la chance nous sourie», a-t-il souhaité. Et Emelie Traoré, une autre candidate, d’ajouter que le temps imparti est suffisant. « J’ai pu répondre aux questions et j’espère que  les sujets des concours à venir seront plus abordables », a-t-elle émis comme vœux. Le ministre a clôturé sa tournée au siège de l’Association burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (ABPAM), centre uniquement réservé aux candidats vivant avec un handicap visuel. A notre arrivée dans ce centre, autour de 9h15, les candidats aux concours des agents spécialisés en Gestion des ressources humaines (GRH) et assistants en Gestion des ressources humaines n’avaient pas encore leurs sujets de composition. Mais les responsables de ce centre étaient en train de s’atteler pour retranscrire les sujets en braille. « Après cette phase de transcription en braille, nous allons procéder au grossissement des écritures des sujets pour les malvoyants, puis suivra l’administration. Après la composition, nous reproduirons les écrits des candidats en braille sur les feuilles que nous soumettrons aux correcteurs », a expliqué Suzanne Tapsoba, directrice de l’école des jeunes malvoyants au ministre qui a confié aux hommes de médias qu’après avoir fait le tour des 4 centres de composition et avoir eu les échos de toutes les régions, les concours ont bien démarré sur l’ensemble du territoire national dans la sérénité, grâce aux efforts de tous les acteurs. Il a néanmoins souligné que quelques difficultés liées au démarrage ont été enregistrées. Il s’agit, a-t-il cité, d’erreurs d’impression sur les sujets de certains concours, notamment ceux des assistants en GRH et la retranscription des sujets en braille pour les personnes vivant avec un handicap visuel.

Mamouda TANKOANO


No Comments

Leave A Comment