HomeA la uneCONDAMNATION DE KOGLWEOGO A KOUPELA : Des femmes protestent

CONDAMNATION DE KOGLWEOGO A KOUPELA : Des femmes protestent


L’association des femmes Koglwéogo du Kouritenga (AFKK) a manifesté son mécontentement total le jeudi 6 avril 2017, dans les artères de la ville de Pouytenga, pour protester contre la décision de justice visant 3 des Koglwéogo de Yargo/Pouytenga, condamnés le mardi 28 mars 2017 par le TGI de Koupéla pour coups et blessures volontaires avec incapacité de plus de 21 jours.

La chronique qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la province du Kouritenga en général et dans la commune de Pouytenga en particulier, est bel et bien l’affaire du jugement de Koglwéogo au cours duquel 3 Koglwéogo de Yargo/Pouytenga ont été condamnés pour avoir accusé, ligoté, suspendu, battu et séquestré un certain Salam accusé de vol d’arachides et autres objets divers, mais pourtant reconnu non coupable par le Tribunal de grande instance de Koupéla, au bénéfice du doute. Ne pouvant pas avaler cette pilule, les Koglwéogo du Kouritenga avaient manifesté leur ras-le-bol le 30 mars dernier à Koupéla. Aujourd’hui, c’est au tour des femmes Koglwéogo de rentrer dans la dance en guise de soutien à leurs maris, pour amplifier la trompette. En effet, elles étaient des milliers à marcher à travers la ville de Pouytenga, munies de spatules et de balais pour exiger ce qui suit : « la levée des sanctions contre les Koglwéogo, laisser les Koglwéogo faire tranquillement leur travail. Nous invitons les Forces de sécurité à accompagner les Koglwéogo dans leur lutte pour le bien être de la population ». Tel est le contenu de leurs revendications adressées aux autorités communales et départementales. Selon toujours le même contenu, l’AFKK continue en ces termes : « Nous, femmes Koglwéogo du Kouritenga, protestons contre le jugement infligé à nos maris, nos fils, nos frères, à l’orée du 7 et 28 mars 2017, à Koupéla ». Elle estime que : « avec la création des Koglwéogo, dans le Kouritenga, nous avons remarqué la baisse de près de 95% des cas de vols, de viols et du grand banditisme dans la province. Mais depuis ces jugements, le Koglwéogo a cessé de fonctionner normalement et nous avons remarqué la montée du banditisme dans la province ». Les responsables entendent se faire écouter par le gouvernement. Le maire de la commune de Pouytenga, Larba Prospère Yaméogo, tout comme le préfet Moussa Ouédraogo, ont pris acte et promettent de transmettre lesdites doléances à qui de droit, dans les limites de leurs compétences respectives. En attendant, les Koglwéogo ont fait appel et ledit procès se tiendra à Fada. Affaire à suivre donc.

PAR SIDPASOL


Comments
  • Commentaire…si vs ne faits pas attention, entre les sécurités et koglwego ils auraient une grand dégâts

    20 mai 2017

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