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CONFIDENCES DU WEEK-END :


Accidents de la circulation : 6452 cas enregistrés en 2017 à Ouaga

 Selon le Service Communication et des Relations Publiques de la Direction générale de la Police municipale de Ouagadougou, il y a eu 6452 accidents de la circulation routière au cours de l’année 2017, contre 6845 en 2016, soit une baisse de 5,75%. Ces accidents ont occasionné 80 décès. Lisez plutôt.

 « Ces statistiques ont été élaborées par la Direction de l’observatoire de la ville (DOV), qui est une direction technique de la Direction générale de la Police municipale de Ouagadougou, grâce à une franche collaboration de la Brigade nationale des Sapeurs pompiers (BSNP). Au cours de l’année 2017, il s’est produit, dans la commune de Ouagadougou, 6452 accidents de la circulation routière contre 6845 en 2016, soit une baisse de 5,75%.  Ces accidents ont fait 7137 victimes contre 7544 en 2016, soit une baisse de 5,39%. Parmi ces victimes : 284 ont perdu connaissance contre 282 en 2016, soit une hausse de 0,70% ; 80 sont décédées contre 61 en 2016, également une hausse de  23,75%. Comparativement à 2016, la commune de Ouagadougou a connu une baisse sur le taux d’accidents et des victimes. Par ailleurs, c’est dans les cas de perte de connaissance et de décès qu’il y a eu une hausse ».

 

L’analyse des statistiques a fait ressortir, de moins de 4 ans, 29 victimes (0,40% du nombre total des victimes), 28 victimes conscientes (14 hommes et 14 femmes); 01 victime décédée (01 garçonnet). De 4 à 15 ans : 314 victimes (4,39% du nombre total des victimes) 306 victimes conscientes (148 hommes et 158 femmes); 06 victimes inconscientes (03 hommes et 03 femmes);02 décès (01 homme et 01 femme). De 16 à 35 ans : 4297 victimes (60,20% du nombre total des victimes)4103 victimes conscientes (2652 hommes et 1451 femmes); 152 victimes inconscientes (103 hommes et 49 femmes); 42 décès (33 hommes et 09 femmes). De 36 à 55 ans : 1716 victimes (24,04% du nombre total des victimes); 1642 victimes conscientes, soit 1208 hommes et 434 femmes; 57 victimes inconscientes (50 hommes et 07 femmes); 17 victimes décédées (15 hommes et 02 femmes). De 56 ans et plus :  520 victimes (7,28% du nombre total des victimes); 498 victimes conscientes, soit 405 hommes et 93 femmes; 12 victimes inconscientes soit 11 hommes et 01 femme; 10 victimes décédées (tous des hommes).

 Age indéterminé : 261 victimes (3,65 % du nombre total de victimes); 196 victimes conscientes, soit 136 hommes et 60 femmes; 57 victimes inconscientes soit 48 hommes et 9 femmes; 08 victimes décédées soit 7 hommes et 1 femme.

En résumé, toutes les tranches d’âge ont été impliquées dans les accidents,  avec une domination des usagers de la tranche d’âge comprise entre 16 à 35 ans, jusqu’à 60,20%. Il y a également un phénomène particulier qui est l’implication des enfants de moins de quatre ans dans les accidents routiers. Les deux roues sont les plus impliquées dans les accidents de la  circulation routière, avec 6230 cas soit 96, 55% du nombre total. Les accidents ayant impliqué les deux roues ont engendré 6881  victimes (4675 hommes et 2206 femmes), soit 96,41% du nombre total  des victimes enregistrées. Chaque jour de la semaine, il se produit des accidents de la circulation routière dans la ville de Ouagadougou ; mais les samedis et les dimanches se sont illustrés comme les jours où se commettent le plus d’accidents, avec une barre annuelle de 1054 les  samedis et 1141 les dimanches, soit respectivement 16,33% et 17,68%  de l’ensemble des accidents enregistrés dans la commune. Les accidents ont lieu à toutes les heures de la journée, avec une évolution variable sur plusieurs périodes : les périodes très dangereuses avec une barre dépassant 300 cas d’accidents, pendant les heures de pointe à savoir 7h à 9h, 12h à 13h et de 16h à 19h. Il y a aussi la période de 20h à 22h où la présence des agents de sécurité se fait rare; une période moyennement dangereuse de 23h à 06h avec une circulation assez fluide. Parmi les voies les plus dangereuses, on peut retenir : le boulevard des Tansonba (724 cas d’accidents) ; l’avenue Boulmiougou (route nationale n°1) (321 cas) ; l’avenue Zamsé (route nationale n°4) (232 cas), le Boulevard Charles de Gaulle (194 cas), l’avenue Kadiogo (route nationale n° 1) (188 cas), l’avenue Sanematenga (route nationale n° 3) (177cas) ( et l’avenue Yatenga (route nationale n°2) (172 cas) … ».

  Premier ministère : Paul Kaba Thiéba au Mali depuis hier

 « Sur invitation de son homologue malien, le Premier ministre du Burkina Faso effectuera, du 13 au 14 mai 2018, une visite d’amitié et de travail à Sikasso au  Mali.  L’objet de cette visite est le lancement d’une Zone économique spéciale (ZES) couvrant Sikasso au Mali, Bobo-Dioulasso au Burkina Faso et Korhogo en Côte d’Ivoire ». C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué du Premier ministère. Selon ce communiqué, « la Zone  économique spéciale est un ambitieux projet  de leurs Excellences Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, qui vise à  renforcer les liens séculaires  entre les populations de leurs zones frontalières et à mettre en place des mécanismes pour faciliter l’investissement privé en vue d’une exploitation optimale des énormes potentialités dont regorge le triangle du Balafon ». La mise en œuvre de la Zone économique spéciale vise à promouvoir le développement intégré, à réduire les disparités et à renforcer la résilience des populations face à la pauvreté. Elle se veut une réponse globale à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes.

 Pluie du 10 mai 2018 à Banfora : une église inondée

 Le 10 mai 2018, jour de l’ascension, une forte pluie s’est abattue sur la cité du paysan noir, Banfora, et ses environnants. Débutée autour de 12h, cette pluie s’est poursuivie jusqu’au crépuscule, avec toutefois une interruption entre 14h et 15h. Il pleuvait des cordes et une église protestante, située au sein de la cité du 4-Août de Banfora et non loin du palais de justice, a été inondée. Ce sont les sapeurs-pompiers, appelés à la rescousse, qui ont pu évacuer les eaux, libérant du même coup la maison de Dieu. Ce jour, 10 mai 2018, n’était pas de tout repos pour l’équipe de sauveteurs de la 5e compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers. En effet, après l’église, ils sont intervenus du côté du secteur 3 de la ville, en direction de Tangora et Mangodara, pour aider 5 personnes à traverser le pont qui avait été submergé par les eaux.

 Procès en diffamation : Safitatou Lopez et Hervé Ouattara poursuivis par Bonato

 Safiatou Lopez et Hervé Ouattara, tous deux activistes de la société civile, sont poursuivis par l’opérateur économique Bonato Jean Marc. Ils sont cités à comparaître en matière correctionnelle le 4 juin prochain à partir de 8h, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Selon le Procès verbal de constat que nous avons pu consulter, le requérant poursuit les deux leaders d’OSC pour avoir publié des textes et photos dont le contenu est « mensonger, injurieux, vexatoire, diffamatoire et déshonorant » à son égard. Les textes « portent manifestement atteinte à la vie privée, à l’image et à l’honneur du requérant et lui causent un préjudice moral et professionnel important », peut-on lire dans le document consulté.  Le plaignant demande au Tribunal de condamner solidairement Safiatou Lopez et Hervé à une amende de 300 millions de F CFA.

Premier ministère : Paul Kaba Thiéba au Mali depuis hier

 « Sur invitation de son homologue malien, le Premier ministre du Burkina Faso effectuera, du 13 au 14 mai 2018, une visite d’amitié et de travail à Sikasso au  Mali.  L’objet de cette visite est le lancement d’une Zone économique spéciale (ZES) couvrant Sikasso au Mali, Bobo-Dioulasso au Burkina Faso et Korhogo en Côte d’Ivoire ». C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué du Premier ministère. Selon ce communiqué, « la Zone  économique spéciale est un ambitieux projet  de leurs Excellences Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, qui vise à  renforcer les liens séculaires  entre les populations de leurs zones frontalières et à mettre en place des mécanismes pour faciliter l’investissement privé en vue d’une exploitation optimale des énormes potentialités dont regorge le triangle du Balafon ». La mise en œuvre de la Zone économique spéciale vise à promouvoir le développement intégré, à réduire les disparités et à renforcer la résilience des populations face à la pauvreté. Elle se veut une réponse globale à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes.

  Ministère de l’Administration territoriale : en attendant la grève, le SYNACSAB observe un sit-in à partir d’aujourd’hui

 Les militants du Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) observent, les 14 et 15 mai 2018, un sit-in devant les gouvernorats, les hauts-commissariats et l’immeuble du Faso. Le syndicat exige la satisfaction de sa plateforme revendicative qu’il a déposée depuis le 26 avril 2017 et à travers laquelle il réclame l’adoption d’une loi portant institution du corps préfectoral, d’un plan de promotion, d’un décret portant modalités d’exercice de la fonction de secrétaire général de collectivité et la gestion de l’état civil dans les représentations diplomatiques du Burkina Faso par les administrateurs civils, les secrétaires administratifs et les adjoints administratifs. Le SYNACSAB a, par ailleurs, déposé un préavis de grève à compter du mercredi 16 mai et ce, pour 72 heures.

 

 


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