HomeA la uneCORONAVIRUS AU BURKINA FASO

CORONAVIRUS AU BURKINA FASO


Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a effectué une visite sur les emplacements du Comité de veille de l’institution en vue de s’enquérir de son état de fonctionnement. C’était le 20 mars 2020 à Ouagadougou.

Pour avoir accès au Comité de veille contre le coronavirus instauré par l’Assemblée nationale, il faut montrer patte blanche. Personne ne déroge à cette règle, même pas le premier responsable de l’institution. Ainsi donc, à son arrivée sur les lieux dans la matinée du 20 mars dernier, lui et son équipe se sont soumis aux mesures d’hygiène instaurées au portail. Le président de l’Assemblée nationale (PAN), en se soumettant à la prise de température, a remarqué qu’il n’y a pas une grande distance entre celui qui prend la température, et le sujet contrôlé. Sur le champ, il est allé à sa voiture et a sorti un thermomètre qu’il a sorti de son emballage. Selon ses explications « c’est un thermomètre à laser qui permet de prendre la température à distance ». Il est passé à la démonstration avant de remettre le thermomètre à laser au contrôleur de température. Ce n’est qu’après qu’il a fait le tour des installations, discuté avec les responsables du Comité de veille avant d’expliquer à la presse les mesures prises à l’Assemblée nationale pour stopper la chaîne de transmission du Covid-19 à l’Assemblée nationale. « Dans un premier temps, nous avons pris la décision de suspendre les plénières et les réunions à l’Assemblée nationale. C’est bien avant que notre collègue ne décède. Et dès que nous avons appris la mauvaise nouvelle, nous avons pris les dispositions pour ne pas nous réunir », a déclaré Alassane Bala Sakandé qui a pris le soin d’expliquer que le bureau de l’Assemblée nationale a un forum sur lequel il s’est donné rendez-vous pour une réunion virtuelle. De cette réunion virtuelle, il est ressorti « la suspension de toutes les réunions de commissions, même les réunions à deux ou à trois », a confié le président de l’Assemblée nationale. Il a aussi affirmé que c’est de cette réunion qu’est née l’idée du Comité de veille. Alassane Bala Sakandé a demandé aux populations de respecter les consignes édictées par le gouvernement parce que « le coronavirus n’est pas une maladie de riches car tout le monde est concerné ». A la date du 20 mars 2020, il est ressorti que le Comité de veille « n’a rien détecté ».

Françoise DEMBELE


No Comments

Leave A Comment