HomeA la uneCRISE SCOLAIRE : Le REPEPSK se démarque des agissements  de l’AESO

CRISE SCOLAIRE : Le REPEPSK se démarque des agissements  de l’AESO


Le Réseau provincial des élèves du post-primaire et du secondaire du Kadiogo (REPEPSK) a animé une conférence  de presse le  13 janvier 2018, à Ouagadougou.  Ces membres  ont invité les  deux parties,  gouvernement et syndicat,  à faire  chacun de son côté, des concessions pour une  reprise rapide des cours. Ils dénoncent  l’attitude de  l’AESO dont le coordonateur n’est inscrit dans aucune école du Burkina.

 La crise que connaît l’école burkinabè inquiète les élèves. Le  Réseau provincial des élèves du post-primaire et du secondaire du Kadiogo (REPEPSK) est monté au créneau le 13 janvier  dernier pour inviter les enseignants en grève à reprendre les cours.   Ses membres  disent ne pas se reconnaître dans les agissements  de l’Association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO).  « Nous nous démarquons  des agissements peu concertés de la part de l’Association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) dont nous dénonçons ici les attitudes tendancieuses et partisanes.  Le REPEPSK ne se reconnaît pas dans l’AESO dont le coordonnateur ne figure, à l’heure actuelle, sur aucune liste d’aucun établissement d’enseignement reconnu de la place »,  a  expliqué le coordonateur  du REPEPSK, Abdoul Razack Paré, délégué général du Lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana. Le REPEPSK se dit également inquiet du fait que les mêmes  enseignants qui  désertent les établissements publics, dispensent des cours et font des évaluations dans les structures privées. « Nous comprenons, certes, les revendications de nos enseignants et nous les soutenons dans la limite de l’acceptable qui ne remette pas en cause les acquis de l’éducation. Cependant, nous invitons le gouvernement à un dialogue franc afin de s’accorder une bonne fois pour toutes, autour d’un minimum », ont-ils  lancé.   Selon les conférenciers, le REPEPSK est un regroupement spontané d’élèves du post-primaire et du secondaire en réaction à la crise que traverse l’école burkinabè. A les écouter, le mouvement est né en novembre 2017.

Issa SIGUIRE


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