HomeGrand angleDEUXIEME SORTIE DES ETALONS A LA CAN 2015 : Le vice-champion peut toujours espérer

DEUXIEME SORTIE DES ETALONS A LA CAN 2015 : Le vice-champion peut toujours espérer


Ceux qui avaient enterré les Etalons du Burkina à l’issue de leur défaite d’entrée de jeu face au Gabon, doivent se raviser. Le vice-champion d’Afrique n’a pas encore dit son dernier mot, même si ses résultats sont en deçà des attentes de ses supporters.

En concédant le nul, hier 21 janvier 2015 face au pays organisateur, les Etalons gardent toujours un pied dans la compétition, mais hypothèquent sérieusement leurs chances de franchir le premier tour.  La situation est d’autant plus inquiétante  qu’après 180 mn de jeu, Charles Kaboré et ses camarades n’ont pas réussi à marquer le moindre but.

Pour des gens qui étaient décidés à vendre chèrement leur peau et à défendre leur réputation, c’est plutôt mal parti. En tout cas, les Burkinabè attendaient mieux de leur équipe, en termes de résultats et d’efficacité devant les buts.  Pour ce match de la seconde chance, leurs espoirs seront simplement déçus par des Etalons sans génie qui n’ont pas su trouver la faille dans le dispositif défensif des Equato-guinéens.

Dans le chaudron de l’estadio de Bata, chauffé à blanc par des supporters surexcités du Nzalang National, les Etalons ont certes poussé, mais ont manqué de réussite et quelque fois de génie, dans ce match où il jouaient quelque part leur survie. Ils n’ont certes pas  plié l’échine, ce qui aurait été synonyme d’élimination, mais désormais le doute habite plus que jamais leurs supporters. Et la hantise d’un retour prématuré au bercail trouble la sérénité des Burkinabè. Pourtant, les Etalons étaient conscients qu’ils étaient dos au mur. Et l’on avait espéré qu’ils allaient trouver les ressources physiques et mentales nécessaires pour déjouer le piège équato-guinéen.  Mais rien n’y fit. Cela dit, les Etalons doivent revoir leur copie. Car on constate beaucoup de déchets dans la finition.

Il ne faut pas baisser les bras

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Etalons n’ont pas su réagir comme on l’attendait.  Et il revient à Paul Put  de savoir trouver la formule adéquate pour corriger les failles dans son bastion défensif et surtout permettre à ses attaquants de s’illustrer positivement, à la grande satisfaction des supporters burkinabè. L’efficacité offensive retrouvée des Etalons, permettra de croire qu’ils sont enfin lancés dans cette compétition où ils ont un titre et leur honneur à défendre. Eux qui ont à cœur de prouver que leur parcours au pays de Nelson Mandela  n’était pas le fait du hasard, encore moins un accident de parcours. En tout cas, le peuple burkinabè les attend. Ils ont encore partiellement leur destin en main, et il va falloir qu’ils jouent crânement leur chance jusqu’au bout. C’est le moment, pour eux, de faire preuve de solidarité et d’union sans faille. Autrement, ils courent à une catastrophe certaine. C’est pourquoi il est impératif de garder la tête sur les épaules et de rester lucide, parce qu’il y a un dernier match à jouer et à gagner pour espérer arracher le ticket de la qualification au second tour. Quand on sait que leur prochain adversaire a pour nom le Congo de Claude Leroy, il y a lieu de rester très concentré, car ce ne sera pas une partie de plaisir. Il va falloir encore plus d’engagement et de combativité de la part du onze national, parce que l’adversaire ne viendra pas en victime résignée. Mieux, s’il en a l’occasion, il se fera un malin plaisir à jouer un vilain tour aux vice-champions d’Afrique, pour leur rabattre le caquet.

En somme, les Etalons étaient attendus, mais ils n’ont pas encore répondu aux attentes des Burkinabè. Mais il ne faut pas baisser les bras. S’ils doivent tomber, qu’ils tombent les armes à la main, dans la dignité et le fair-play.

Outélé KEITA


Comments
  • Etalons, la victoire est encore possible.
    nous sommes avec vous, jusqu’au bout.

    23 janvier 2015
  • Continuons à soutenir les Etalons. A la dernière CAN, on ne les attendait pas en finale, et ils y sont arrivés. S’ils passent le premier tour, ils peuvent s’améliorer et aller très loin. Ils ont leur destin en main. Une victoire par deux buts d’écart et ils sont qualifiés.

    23 janvier 2015

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