HomeA la uneLE DG DU BBDA DANS NOS LOCAUX : Pour redynamiser la coopération avec le journal

LE DG DU BBDA DANS NOS LOCAUX : Pour redynamiser la coopération avec le journal


 

Le Directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), Wahabou Bara, a rendu une visite de courtoisie au Directeur général des Editions « Le Pays », Cheick Beldh’or Sigué, le 29 septembre 2017, au siège du journal à Ouagadougou. Cette visite avait pour but de faire connaître les différentes directions du BBDA au Directeur général et à ses proches collaborateurs et de redynamiser la coopération entre le BBDA et les Editions « Le Pays ».

 Remercier le Directeur général des Editions « Le Pays » pour le travail médiatique qu’abat son journal, pour le respect du droit d’auteur en s’acquittant de sa redevance en tant que promoteur de la radio Wend-Panga et plaider pour la redynamisation de la coopération entre sa structure et le journal « Le Pays ». Ce sont, entre autres, les objectifs de la visite de courtoisie du Directeur général du BBDA au DG des Editions « Le Pays ». Après avoir salué la qualité de l’accueil dont son équipe et lui ont bénéficié, Wahabou Bara s’est dit réjoui de la publication dans les colonnes du journal, chaque mardi, «du droit d’auteur ». Pour lui, cette rubrique permet à des citoyens de mieux connaître le droit d’auteur. Il a salué la franche collaboration entre sa structure et le journal « Le Pays ». A son avis, au-delà de son rôle d’information, « Le Pays » a aussi pour mission d’accompagner la promotion de la culture. Et en tant qu’organisme garant de la sécurisation des droits qui constituent les fondamentaux de la promotion littéraire, il était de bon ton que le BBDA puisse rencontrer le DG des Editions « Le Pays » pour échanger et permettre aux agents des deux structures de mieux se connaître et partant, de mieux travailler ensemble.

Une convention pour la promotion du droit d’auteur

 

 Et ce, à travers une convention pour la promotion de certains services tel que le droit d’auteur. Et les possibilités existent pour le faire. Il faut savoir qu’un fonds de diffusion a été mis en place pour soutenir la diffusion des œuvres musicales, littéraires, etc. Ce fonds, a-t-il dit, pourrait permettre de réaliser une plus grande visibilité des bénéficiaires des différents fonds, et de rendre le droit d’auteur plus compréhensible par le citoyen lambda. Il s’agit du fonds d’œuvres sociales permettant de soutenir les membres du BBDA lors des événements heureux ou malheureux et du fonds culturel dont le but est d’accompagner les créateurs.

Le DG du BBDA a également parlé de la rentrée prochaine du droit d’auteur qui aura lieu les 26, 27 et 28 octobre 2017 à Bobo-Dioulasso. Le choix de cette ville, a-t-il dit, se justifie non seulement par le fait que  la ville de Sya est  un pôle culturel par excellence, mais aussi que cette région a besoin de valoriser les potentialités culturelles dont elle dispose. Baptisée « Culture sans frontière », cette rentrée du droit d’auteur fera un clin d’œil aux plus démunis à travers une soirée de levée de fonds. La première édition du droit d’auteur avait permis, a indiqué le DG du BBDA, de régler les questions de répartition de fonds de promotion culturelle, mais aussi de mobiliser  plus de 20 millions de F CFA au profit des membres âgés du BBDA. Ce qui permet à cette structure, a-t-il révélé, de pouvoir octroyer 100 000 F CFA par trimestre à chacun des 50 membres âgés du BBDA pour la période de 2017 et 2018.

Humanisation des prisons

Selon M. Bara, « culture sans frontière » est un processus d’humanisation des prisons qui ne doivent pas être un frein à l’activité créatrice pour tout être humain. Il a laissé entendre que  cette rentrée prévoit une journée du droit d’auteur qui sera ponctuée par 3 sous-thèmes, à savoir « les techniques de perception du droit d’auteur dans l’environnement analogique et l’environnement numérique », « la corrélation entre les  industries culturelles et le droit d’auteur » et « l’importance de la documentation dans le processus de répartition des droits ». Pour lui, cet aspect est très important car la documentation permet d’éviter les nombreuses plaintes des artistes pendant la perception  de leurs droits. Car, la documentation permet d’avoir non seulement les renseignements portant sur le nom, le prénom, le pseudonyme, mais également la typologie de l’œuvre, etc. L’objectif final de ce projet, c’est d’œuvrer à la promotion de la culture du droit d’auteur, a indiqué le DG du BBDA.

Pour sa part, le DG des Editions « Le Pays », Cheick Beldh’or Sigué, a salué l’initiative du DG du BBDA et l’a rassuré de la disponibilité de son organe à travailler au renforcement de la collaboration entre les deux structures. Réagissant à la convention dont le DG du BBDA a fait cas, il s’en est félicité. Son souhait est que cette convention se matérialise en actes concrets. Le DG des Editions « Le Pays » s’est aussi dit favorable à la redynamisation de la coopération.

Au cours des échanges, les autres membres de l’équipe du BBDA ont aussi présenté brièvement les missions essentielles de leurs directions respectives. On retiendra donc de la présentation faite par Minata Somda de la direction de la documentation, que c’est au sein de ce service qu’on constitue un répertoire sur la base duquel l’on effectue un travail d’exploitation, de perception et de répartition des droits d’auteur. C’est aussi au niveau de la documentation, que se font les déclarations et les adhésions, selon Mme Somda.

La radio Wend-Panga félicitée

Comme son nom l’indique, la direction de l’exploitation et de la perception s’occupe de la perception des droits d’auteur, c’est-à-dire la collecte des fonds pour la répartition, selon les explications de Adama Yaro.

Ce dernier a surtout félicité la radio Wend-Panga qui, a-t-il dit, ne se fait pas prier pour payer les droits d’exploitation des œuvres des artistes.

Quant à Hélène Sanou de la direction de la répartition des droits d’auteur, elle a confié que son service est chargé de l’identification des membres dont les œuvres ont été exploitées par les radios, télévisions, salles de cinéma, etc. La direction des affaires juridiques  et de la coopération internationale, pour sa part, s’occupe de l’interprétation des textes, gère les contentieux, les litiges qui naissent entre les membres du BBDA et d’autres acteurs et participe également à l’élaboration des contrats, a indiqué Carine Sawadogo. La direction de la communication, elle, s’occupe de la communication interne et externe d’après Ousmane Sawadogo. Pour permettre aux journalistes des Editions « Le Pays » de mieux s’informer sur la culture, le DG du BBDA a remis quelques documents à M. Sigué.

Dabadi ZOUMBARA

 

 

 


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