HomeA la uneDOUANES BURKINABE : L’ambassadeur des USA s’imprègne des réalités de travail

DOUANES BURKINABE : L’ambassadeur des USA s’imprègne des réalités de travail


L’ambassadeur des Etats unis d’Amérique au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi,  était, le 29 août 2016,  à  la Direction générale des douanes.  Au menu des échanges, la mise en service  du Système virtuel des opérations d’importation et d’exportation (SYLVIE), l’intégration régionale, la lutte contre la corruption et la fraude.

 

Le Directeur général des Douanes,  Adama Sawadogo, a reçu à la direction des Douanes burkinabè sise  à Ouaga  2000, le 29 août dernier, l’ambassadeur des Etats unis MAQUETTE JPZ 31/01/2012 1d’Amérique au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi. La mise en service du Système virtuel des opérations d’importation et d’exportation (SYLVIE), l’intégration régionale, la lutte contre la corruption et   la fraude,  ont été,  entre autres,  les points abordés au cours des échanges à huis clos qui ont duré une heure d’horloge environ.

 

 

 

Une franche collaboration entre la douane américaine et celle burkinabè

 

 

 A l’issue des échanges,  les deux hommes, se sont  exprimés aux micro des journalistes.  « C’est une visite de courtoisie, la politique  du  bon voisinage », a affirmé le diplomate américain. Selon lui, la douane burkinabè contribue beaucoup au développement du pays, de par son engagement et son dévouement à la tâche. C’est pourquoi : «Mes collaborateurs et moi avons tenu à rencontrer le directeur des Douanes pour parler des missions de la structure.  Nous sommes vraiment très impressionnés par la technologie et nous tenons à le féliciter,  lui et ses collaborateurs,  pour le travail abattu pour le développement du pays, malgré le peu de moyens dont ils disposent. Cela est très remarquable », s’est réjoui le diplomate américain. A  la question de savoir ce que  la douane américaine, avec sa technologie très développée, pourrait apporter à celle du Burkina Faso, l’ambassadeur Mushingi a répondu que lui et ses collaborateurs continueront à travailler afin de trouver les voies et moyens  devant permettre une franche collaboration entre la douane américaine et celle burkinabè. Pour sa part,  le Directeur général des Douanes, Adama Sawadogo,   s’est dit très heureux de cette visite du représentant de la Maison blanche au Burkina. Une visite qui, selon  lui, est une première, puisque   la structure dont il a la charge n’a  pas encore reçu la visite d’un ambassadeur. « Nous avons l’habitude de recevoir des présidents, des ministres, mais jamais un ambassadeur », a confié le DG des  Douanes. Signalons que la visite s’est  achevée par une visite des locaux de la Douane.

 

Saidou ZOROME (Collaborateur)

 

 

 

L’ambassadeur des Etats unis d’Amérique au  Burkina Faso, Tulinabo Mushingi

 

« Cette visite était une visite de courtoisie.  Nous sommes des voisins. C’est la  politique de bon voisinage. Le système des douanes contribue beaucoup à  aider au développement du pays. Mes collaborateurs et moi avions tenu à rencontrer  le Directeur  général des Douanes pour parler  de ce que ses services font de leurs missions. Nous avons beaucoup appris et nous avons également eu la chance de poser quelques questions sur la modernisation du système des douanes, l’intégration régionale dans la lutte contre la corruption, la fraude,  le trafic, etc.  Nous sommes vraiment très impressionnés et nous tenons à féliciter le directeur pour le travail abattu pour le développement du pays. J’ai été plus impressionné par le dévouement que je vois, la façon dont ils décrivent ce qu’ils font et la façon dont ils s’y mettent jour après jour, malgré le peu de moyen qu’ils ont et c’est très remarquable. J’ai  aussi été impressionné  par la technologie qu’ils utilisent  ici parce que votre président parle de la  modernisation de l’administration et j’ai été impressionné. Nous avons parlé du système SYLVIE qui a créé beaucoup de bruit surtout au niveau de la presse.  C’était intéressant de  voir le  bilan de l’utilisation de ce  système.  Nous avons aussi vu le  système de suivi des marchandises  par satellite qui permet de suivre les marchandises de la frontière jusqu’à destination.   Dans tout ce que nous faisons,  nous parlons.  Et plus nous nous  parlons,  mieux nous nous comprenons,   mieux nous découvrons  ce que nous avons de commun.   Et comme le président Obama répète toujours, « nous avons  tous beaucoup plus en commun que les différences qui nous séparent ». C’est à nos collaborateurs de continuer à   travailler pour voir dans quelles mesures nos deux structures peuvent travailler ensemble.

 

 Propos recueillis et retranscrit par S.Z.

 

 

 

 

 

 


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