HomeA la uneEDITIONS SIDWAYA:Abdoulaye Gandema n’est plus

EDITIONS SIDWAYA:Abdoulaye Gandema n’est plus


La presse burkinabè est en deuil . Abdoulaye Gandema, journaliste aux   Editions «Sidwaya », est décédé le 5 juillet 2014 des suites d’une courte maladie. Il a été inhumé le 6 juillet 2014 au cimetière de Taabtenga à Ouagadougou où de nombreux parents, amis et collègues sont allés lui rendre un dernier hommage.

 

Abdoulaye Gandema a déposé sa plume. Il ne pourra plus jamais la reprendre car il a tiré sa révérence le 5 juillet dernier à l’hôpital national Blaise Compaoré, des suites d’une courte maladie. Selon des sources proches de la famille du défunt, il était malade, mais avait recouvré la santé. Après la levée du corps à l’hôpital national Blaise Compaoré, il a été conduit à sa dernière demeure, le 6 juillet 2014, au cimetière de Taabtenga. Il laisse derrière lui une fille, un garçon de moins de vingt ans et une veuve inconsolables. Il laisse également des frères, sœurs, amis, parents et collègues dans la tristesse absolue.

Né en 1963 dans la province du Ziro, Abdoulaye Gandema est   journaliste de formation. Il a intégré la Fonction publique en 1991 et a pris service à l’Agence d’information du Burkina le 1er juillet 1991. Il fut membre de la rédaction de «  Carrefour Africain » des Editions « Sidwaya ». Pour son abnégation au travail, il fut décoré dans l’Ordre du Mérite des Arts, des lettres et de la communication avec agrafe radio, télévision, presse écrite, le 11 décembre dernier. Des témoignages de ses anciens collègues, il ressort qu’Abdoulaye Gandema était travailleur et exemplaire. Pour son collègue Victor Yabré, il était travailleur et très convivial, un homme avec qui travailler était facile. C’était un homme très simple, toujours prêt à servir et à abattre le travail qui lui était confié, a-t-il dit. «  Il était humaniste. J’ai eu un grand plaisir à collaborer longtemps avec lui, d’abord à l’Agence d’information du Burkina,   puis nous nous sommes retrouvés à Sidwaya, à Carrefour Africain où il s’occupait des faits divers et de la politique étrangère, c’est-à-dire la politique africaine et internationale. C’est une immense perte pour nous, et je n’ai pas de mots pour exprimer mes regrets. Mais la mort n’appartient pas à l’Homme. C’est Dieu qui décide et on ne peut que se plier à la volonté divine», a-t-il indiqué. Amado Nana , ex- rédacteur en chef de Carrefour africain, à la retraite depuis 2013, partage son avis. Pour lui, Abdoulaye Gandema était animé d’un courage exceptionnel. Il se savait malade, mais il arrivait à surmonter cela, et continuait à travailler. Malgré sa maladie, a-t-il confié, il arrivait à assurer la charge qu’on lui confiait au niveau de Carrefour africain. « Sa disparition est une grande perte. Sur le plan humain, nous étions proches. C’était quelqu’un de très sociable. C’est une grande perte pour la maison », a-t-il regretté. Les Editions « Le Pays » présente ses condoléances au Directeur général des Editions « Sidwaya » ainsi qu’à la famille du défunt.

Issa SIGUIRE

 


No Comments

Leave A Comment