HomeSportsENCADREMENT DES ETALONS : Le Roy, Keshi, Giresse, … frappent à la porte

ENCADREMENT DES ETALONS : Le Roy, Keshi, Giresse, … frappent à la porte


Au lendemain de la CAN 2015 et de la séparation d’avec le sélectionneur national des Etalons, Paul Put, la Fédération burkinabè de football (FBF) a animé une conférence de presse. Celle-ci s’est déroulée le lundi 9 février 2015 au siège de la FBF. Elle a porté sur le bilan de la participation des Etalons à cette CAN, la rupture du contrat avec l’entraîneur et bien d’autres sujets.

 

Le mariage entre le technicien belge, Paul Put, et la FBF a pris fin le vendredi 7 février 2015. En effet, le comité exécutif de l’instance dirigeante du football national, suite à une réunion tenue à Bobo-Dioulasso, a décidé de rompre à l’amiable le contrat qui liait la FBF à Paul Put. Le président de la FBF, le colonel Sita Sangaré, a confirmé cette information lors d’une conférence de presse-bilan de la participation des Etalons à la CAN 2015, le 9 février dernier à Ouagadougou. Et le temps pressant avec les prochaines échéances, il faut lui trouver un successeur. A ce sujet, le colonel Sita Sangaré confie que des techniciens sont intéressés. Lorsque les journalistes ont voulu en savoir un peu plus, il a révélé des noms bien connus dans le milieu du football dont le Nigérian Stephen Keshi, les Français Claude Le Roy, Alain Giresse, Jacques Santini, ou encore l’Allemand Gernot Rohr et bien d’autres anonymes. Selon le premier responsable de la FBF, le technicien qui sera retenu aura en charge à la fois les Etalons olympiques et seniors. Il a fait la promesse que d’ici le lundi 16 février prochain, une short-list de trois noms va être communiquée et d’ici à trois semaines, on connaîtra le nom du successeur de Paul Put. En décidant de fusionner l’équipe olympique et la sélection A, le président de la FBF a fait savoir qu’il s’agit de construire une équipe nationale, la première sélection étant l’antichambre de la seconde. Concernant le bilan des Etalons à la CAN, il relève que les résultats sont en deçà des attentes et que la FBF reconnaît sa part de responsabilité dans l’échec, parce que c’est elle qui a recruté l’entraîneur en lui laissant les mains libres pour composer sa sélection. Mais, le colonel Sita Sangaré avoue qu’à l’issue du deuxième match de la CAN 2015, ses collaborateurs et lui l’ont interpellé pour lui faire part de leurs inquiétudes par rapport à certains faits constatés, afin de voir comment il pourrait conduire les Etalons à la victoire lors du troisième match. Les Hommes de médias ont voulu savoir combien coûte une telle séparation alors que le contrat du coach court jusqu’en 2016. A ce sujet, il a souligné qu’après s’être entendus à l’amiable, ils doivent payer à l’entraîneur six mois de salaire.

Les joueurs ont posé des problèmes de primes

Le président de la FBF a saisi l’occasion pour indiquer que les responsabilités sont partagées. Mais, que deviendra le consultant de la FBF, Boureïma Maïga ? Sita Sangaré répondra qu’ils vont le rencontrer et échanger avec lui, afin de voir comment continuer la collaboration. Le colonel Sita Sangaré relève que des joueurs se sont plaints que certaines informations les concernant aient été relayées par la presse, car cela peut contribuer à jouer sur le groupe. Il n’a pas manqué d’évoquer la division au sein des supporters des Etalons à la veille de la CAN, et le comportement des arbitres. Pour lui, il ne faut pas se focaliser uniquement sur l’arbitrage du match Tunisie – Guinée Equatoriale, mais aussi sur les matchs Burkina – Guinée Equatoriale et Congo – Burkina. La question des primes a également été abordée et le colonel Sita Sangaré a informé les journalistes qu’avant la CAN, les joueurs avaient déjà commencé à poser le problème, en disant qu’ils sont vice-champions d’Afrique et doivent être traités comme tels. Le président de la FBF confie avoir dit aux joueurs de prouver d’abord leur titre sur le terrain et ajoute qu’ils ont aussi demandé que leurs primes soient revalorisées, tout en sollicitant une prime qui n’était pas prévue. Avant le premier match de la CAN, chacun des joueurs a perçu la somme de 5 millions de francs CFA, et des joueurs ont même dit que pour la prime de qualification, tous ne devaient pas percevoir le même montant. Ceux qui ont joué au moins trois matchs devraient recevoir le plein de la prime et la moitié pour les autres, selon certains joueurs, a souligné le premier responsable du football burkinabè. Quant à l’absence du Burkina des phases éliminatoires des jeux olympiques 2016, le secrétaire général de la FBF, Bertrand Kaboré, a fait savoir que c’est une compétition organisée par la FIFA. Mais en cherchant à savoir pourquoi aucune notification d’invitation ne leur était parvenue à ce sujet, la FIFA leur a indiqué qu’elle a confié l’organisation au niveau africain, à la CAF qui leur a signifié que le délai d’engagement était dépassé.

Antoine BATTIONO

 


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