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FADA N’GOURMA:Mort suspecte d’une dame au secteur 11


La population du secteur 11 de Fada N’Gourma a découvert, dans la matinée du mercredi 24 septembre 2014, le corps sans vie d’une dame, au niveau de l’espace vide situé entre l’église EE-SIM et les logements sociaux dudit secteur. La victime, une veuve d’une cinquantaine d’années, très appréciée dans le secteur par tous ceux qui la connaissaient, aurait été étranglée par son ou ses bourreaux, avec son propre pagne. Pour le moment, l’on ignore les raisons de ce crime crapuleux dont les Fadalais ont toujours du mal à se remettre.

La population du secteur 11 de Fada N’Gourma est toujours sous le choc depuis la découverte, le 24 septembre dernier, du corps sans vie d’une dame au niveau de l’espace vide entre l’église EE-SIM et les logements sociaux. A en croire les premiers éléments de l’enquête, la victime, âgée d’une cinquantaine d’années, est une veuve très appréciée dans son entourage, car elle se bat pour élever seule ses enfants. Selon le Directeur régional de la Police nationale de l’Est (DRPN-E), Franck Elvis Compaoré, il s’agit d’un meurtre et une enquête a été ouverte en vue de retrouver le ou les coupables. « De prime abord, il s’agit d’un meurtre, mais on ignore de quelle manière il a été perpétré », a-t-il dit. Il faut noter qu’à côté du corps, se trouvait la moto de la victime, ce qui laisse croire que le ou les bourreaux n’étaient pas des voleurs. Le DRPN-E a par ailleurs précisé que du sang se trouvait sous une des joues de la victime, avant d’ajouter qu’il s’agit d’un meurtre par strangulation. « La victime semble avoir été étranglée avec son propre pagne. La question maintenant est de savoir s’il s’agit d’un simple étranglement ou d’une pendaison faite ailleurs et une simulation d’étranglement faite par la suite avec transport peut-être du corps sur les lieux », s’est interrogé le DRPPN-E, visiblement dépassé par la situation. « En effet, les constats d’usage ont révélé qu’il n’y a pas eu de traces de lutte sur les lieux, tant bien même la victime avait une forte corpulence. Cela veut dire que si c’était un étranglement fait sur place, on aurait dû apercevoir des traces de lutte. Et si c’était le cas, ce serait l’œuvre de plus d’une personne », a confié Elvis Compaoré. Il faut signaler que, contrairement aux rumeurs qui circulaient dans la ville de Fada, il n’y a pas eu de viol sur la victime. « L’agent de santé a constaté sur place qu’il n’y avait aucune trace de viol au niveau des parties intimes », a déclaré le DRPN-E pour qui, tous les trois éléments de la strangulation, à savoir le pagne bien noué autour du coup ; la langue pendante avec des morsures de part et d’autre ; la défécation et les traces de sécrétions vaginales constatées par l’agent de santé, sont réunis.
Le DRPPN-E a terminé en lançant un appel à toute personne qui détiendrait la moindre information à contacter les services de sécurité. Aussi, a-t-il tenu à rassurer les uns et les autres que l’information peut être donnée de manière anonyme, en appelant le 17 ou le 1010. « Je rassure la population que la police mettra tout en œuvre pour identifier le ou les auteurs de ce crime crapuleux», a-t-il conclu. Il faut noter que le bourgmestre de la ville et d’autres autorités comme le substitut du procureur près le tribunal de Fada avaient effectué le déplacement sur les lieux et témoigné leur compassion à la famille éplorée.

Guy Moïse NABA
(Correspondant)


Comments
  • A quoi cela serwirait-il? Plus la peine?

    25 octobre 2014

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