FEDERATION BURKINABE DE FOOTBALL : Kassoum Ouédraogo « Zico » à la conquête de la présidence

Un personnage non moins connu du football burkinabè vient de se lancer dans la bataille pour la conquête de la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF). Il s’agit de l’ancien international Kassoum Ouédraogo « Zico » qui a annoncé officiellement sa candidature. C’était le mercredi 28 septembre 2016, à Ouagadougou.

 

Dès sa prise de parole, Kassoum Ouédraogo « Zico » a déclaré qu’il ne voulait pas faire durer le suspense sur ce qui était qualifié de secret de polichinelle, en annonçant officiellement sa candidature à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF). C’était le 28 septembre dernier, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, au cours de laquelle il avait à ses côtés, Issouf Dem, directeur de campagne, le président de Jeunesse club de Bobo (JCB), Sory Sanogo et Ibrahim Traoré dit Baya, président de l’Association des anciens footballeurs internationaux du Burkina Faso. Une candidature, affirme-t-il, qui a été mûrie des années durant, et qui n’est pas née d’un coup de tête et ce, malgré des menaces sur sa personne. Des menaces, Zico n’a pas souhaité faire trop de commentaires là-dessus, mais il souligne en avoir subi sur les terrains en tant que joueur et se dit prêt à prendre tous les coups possibles. Ce qui est important pour lui, c’est de se battre de façon honnête pour atteindre ses objectifs. Son directeur de campagne, Issouf Dem, est revenu sur les menaces en relevant qu’il y a un candidat, Sita Sangaré, qui a dépêché son directeur de campagne, Boureima Balima, auprès de Zico pour une éventuelle alliance afin qu’il soit son vice-président chargé des équipes nationales. Le problème, dit-il, c’est que Sita Sangaré n’a jamais voulu appeler son candidat et est allé en plus rencontrer un ancien dirigeant de football pour qu’il influe également sur Zico. Pour Issouf Dem, il n’est pas question de travailler avec Sita Sangaré qui, selon lui, est incompétent pour continuer à diriger le football burkinabè parce qu’il fait régulièrement preuve de manquements, d’impairs dans ses déclarations qui ressemblent beaucoup plus à ce qu’il pense personnellement et non ce que veut le Burkina Faso.

 

« Place au jeu » avec Zico

 

Zico dit ne pas comprendre que des gens parlent de bénévolat et continuent de menacer. Pour lui, cela ressemble plus à de la peur, de la frilosité. C’est dans ce sens que Issouf Dem demande aux dirigeants de clubs, de districts et de ligues d’assumer leurs responsabilités dans le choix du candidat et celui-ci, déclare-t-il, n’est autre que Kassoum Ouédraogo « Zico » qui est aujourd’hui une référence, pour avoir fait ses preuves en tant que joueur sur le plan national et à l’international et comme dirigeant. Pour le camp Zico, il faut aller aux élections au lieu de passer par des subterfuges pour qu’il y ait un seul candidat. Kassoum Ouédraogo a tenu à préciser que sa candidature n’est dirigée contre personne, mais pour le développement du football burkinabè qui, relève-t-il, traverse une mauvaise passe et a besoin de personnes convaincues, disponibles, accessibles, en somme de vrais managers du football moderne. C’est ce qui explique qu’il a baptisé son programme « Place au jeu », sur lequel il reviendra particulièrement, au cours de la campagne. Le candidat Zico a fait savoir que le football burkinabè a besoin d’être vu autrement et géré aussi autrement, si « nous voulons nous aussi avoir droit de cité dans les pages de l’histoire du football mondial ».

Il faut souligner que pour cette conférence de presse, Kassoum Ouédraogo « Zico » a enregistré la présence de dirigeants de clubs de Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Koudougou, des anciens internationaux et de certains démissionnaires de la FBF.

 

Antoine BATTIONO