HomeA la uneGREVE DES TRAVAILLEURS DES MEDIAS PUBLICS : Le SYNATIC se dit satisfait, mais …

GREVE DES TRAVAILLEURS DES MEDIAS PUBLICS : Le SYNATIC se dit satisfait, mais …


Les membres du bureau du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) étaient face à la presse le 7 décembre 2016  à Ouagadougou, pour faire le point des négociations entre le syndicat et le gouvernement depuis leur reprise en novembre dernier.

 

Faire le bilan des négociations entre le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) et le gouvernement depuis la fin de leur dernière grève de 96 heures, le 28 octobre 2016, c’était l’objectif du point de presse animé par les membres du bureau du SYNATIC dans l’après-midi du 7 décembre 2016 à Ouagadougou, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). Dans l’ensemble, le syndicat s’est dit satisfait sur certains points de négociations, mais il reste toujours beaucoup à faire. « Des efforts ont été faits de part et d’autre pour parvenir à une sortie de crise », a laissé entendre le secrétaire général du SYNATIC, Siriki Dramé. Selon lui, la principale revendication des travailleurs est l’amélioration conséquente de leurs conditions de vie et de travail à travers le changement du statut juridique des EPE actuels de la communication (Sidwaya et la RTB) en sociétés d’Etat. Un changement de statut préconisé par l’Etat lui-même qui, a-t-il souligné, devra   leur permettre d’être véritablement indépendants et au service des populations. Pour les membres du SYNATIC, le problème se situe au niveau de 3 grands désaccords. Le premier point de désaccord porte, selon Siriki Dramé, sur les termes de la mise en œuvre de la Société d’Etat. Car, si pour eux les études envisagées doivent faire le point de la situation actuelle des EPE et des conditions à venir pour une transformation de leur statut, pour le gouvernement, il s’agit « d’une simple étude de faisabilité ». Concernant les mesures transitoires pour lesquelles ils ont fait des concessions en attendant la mise en œuvre concrète de la société d’Etat, le syndicat se dit satisfait car le gouvernement a accédé à l’harmonisation et même à l’extension de l’indemnité de code vestimentaire aux journalistes et techniciens du SIG et des DCPM et prévoit son octroi aux autres catégories du personnel. Cependant, le blocage se situe au niveau de son montant et le refus du gouvernement d’octroyer aux travailleurs des indemnités de prime papier et de risque. « A cela, s’ajoute le dossier des agents bloqués en B1, A2 et A3 qui reste sans solution », a ajouté Siriki Dramé. Il a aussi abordé le cas des reconstitutions de carrières où il y a eu beaucoup d’évolution au niveau des agents de la RTB, avec même les premiers tests de classement. Cependant, il regrette que dans le même temps, au niveau des agents de Sidwaya, « rien ne bouge ». C’est pour toutes ces raisons, a-t-il dit, que la délégation du SYNATIC a sollicité une plénière du comité en présence du Premier ministre, pour trancher ces questions en vue d’une sortie de crise. Une rencontre qui aura lieu dans la période du 12 au 17 décembre prochain, selon une réponse que le Premier ministre leur aurait dressée. Les conférenciers ont, par ailleurs, saisi cette occasion pour inviter les uns et les autres aux activités commémoratives  du 18e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le 13 décembre prochain.

 

Casimir Abatidan NASSARA (Stagiaire)

 

 


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