HomeA la uneINAUGURATION DE LA ROUTE BANFORA-NIANGOLOKO-FRONTIERE COTE D’IVOIRE « La route a été refaite en moins d’un an et c’est une performance qu’il faut saluer », Paul Kaba Thiéba

INAUGURATION DE LA ROUTE BANFORA-NIANGOLOKO-FRONTIERE COTE D’IVOIRE « La route a été refaite en moins d’un an et c’est une performance qu’il faut saluer », Paul Kaba Thiéba


Le Premier ministre, Paul Kaba Tiéba, a inauguré le tronçon Banfora-Niangoloko-frontière de Côte d’Ivoire, le 5 juillet 2018. Les travaux de réhabilitation qui ont duré 10 mois sont arrivés à leur terme et ont permis de mettre la route à neuf. Comme pour traduire leur reconnaissance au gouvernement, les habitants de la cité du Paysan noir se sont fortement mobilisés lors de cette cérémonie d’inauguration.

 

Les travaux de réhabilitation du tronçon Banfora-frontière Côte d’Ivoire de la RN 7, longue de 72 kilomètres, sont arrivés à leur terme après un délai contractuel de 10 mois. Sine die, la route a été inaugurée par le Premier ministre Paul Kaba Tiéba le 5 juillet 2018 au cours d’une cérémonie qui a drainé une importante foule à l’esplanade du Gouvernorat de Banfora. Paul Kaba Tiéba avait à ses côtés le ministre des Infrastructures,  Eric W. Bougouma et celui des Transports, de la sécurité routière et de la mobilité urbaine, Vincent Dabilgou. Les fils et filles de la région ainsi que les transporteurs routiers de Banfora se sont également mobilisés à cette occasion. La présence des députés de la région, du directeur général de l’ONASER, du maire de la commune de Banfora a été fort remarquée. Et pour montrer leur joie de bénéficier d’une infrastructure entièrement réhabilitée, les habitants de Banfora et de son hinterland, la confrérie des dozos ainsi que plusieurs troupes artistiques ont marqué cette inauguration de leur présence. Cette route qui vient d’être livrée à l’usage de la population et particulièrement des routiers mesure 7 mètres de large en rase campagne avec des accotements d’1 mètre de chaque côté. Et en agglomération ou lorsqu’elle traverse un village, elle fait 12 mètres dont des accotements de 2 mètres. D’un coût global d’environ 6 milliards 758 millions de F CFA,  son renforcement selon le DG de l’entretien routier, a consisté à recycler la couche de base et du revêtement qui existait avec une amélioration aux concassés à 25%. Cela parce que la dégradation de la chaussée était très avancée. Le revêtement quant à lui est en enduit superficiel bicouche pour la chaussée et en monocouche pour les accotements. Pour le Premier ministre Paul Kaba Tiéba, visiblement très satisfait des travaux, il convient de saluer cet important travail livré par les différentes entreprises qui y ont pris part. « Je crois qu’il faut saluer ce travail important qui a été fait pour réhabiliter cette route Banfora-Niangoloko-frontière de Côte d’Ivoire. C’est l’une des principales voies d’approvisionnement économique du Burkina en ce sens qu’elle le relie à la Côte d’Ivoire avec le port d’Abidjan qui est l’un des plus importants pour l’approvisionnement de notre pays », s’est exprimé le Premier ministre. Selon Paul Kaba Tiéba, la dégradation avancée dans laquelle se trouvait le tronçon Banfora-Niangoloko-frontière de Côte d’Ivoire n’a pas laissé indifférent le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré « Et dès notre arrivée aux responsabilités, il a immédiatement mis en œuvre un plan de réhabilitation. Aujourd’hui la route a été refaite en moins d’un an et c’est une performance qu’il faut saluer car le mauvais état de la route avait un impact négatif sur les échanges commerciaux, sur la croissance et l’approvisionnement de notre pays ». Avant la coupure du ruban symbolique, les entreprises ayant  pris part aux travaux ont reçu des mains de Paul Kaba Tiéba des attestations de reconnaissance traduisant cette satisfaction qui anime le gouvernement. Et le Premier ministre espère que dans les années à venir, l’occasion leur sera donnée de réaliser d’autres projets routiers au profit de la région des Cascades et cela pour toujours intensifier les échanges entre le Burkina et la Côte d’Ivoire mais également le trafic des personnes et des biens. A ce titre, le délégué des transporteurs routiers de Banfora, El Hadji Amadou Soulama a fait savoir aux membres du gouvernement qu’ils sont, certes, satisfaits de la réhabilitation de ce tronçon mais que leurs attentes sont nombreuses. Pour lui, le bitumage de la route qui va de Orodara à Gaoua en passant par Banfora et Sidéradougou, le bitumage de l’axe Banfora-Mangodara sont très attendus des transporteurs dont les véhicules et autres camions paient de lourds tribus en terme de pannes. De son point de vue, tout cela contribue à élever le coût du transport. Embouchant la même trompette que le délégué des transporteurs, le maire de la commune de Banfora, Aboubacar Héma a indiqué au Premier ministre que lui et son Conseil municipal ne ménagent aucun effort pour apporter leur contribution à l’atteinte d’un des objectifs nobles du PNDES qu’est la facilitation de la mobilité urbaine et le désenclavement des villages par la construction des ouvrages de franchissement et des voies. Cependant, Aboubacar Héma dit compter sur l’accompagnement du gouvernement car, a-t-il dit, « dans la commune de Banfora, plusieurs localités restent inaccessibles à certains moments de l’année ». Pour le ministre des Infrastructures Eric Bougouma, ces doléances ne sont pas tombées dans les oreilles d’un sourd. Profitant de l’occasion pour réagir à certains propos des membres de l’opposition, il a rassuré les Banforalais et le Burkina tout entier que des solutions seront trouvées aux problèmes de routes. Déjà, pour ce qui est du pont de Bérégadougou qui permet d’aller à Orodara et qui a été endommagé par la pluie, il y a deux ans, Eric Bougouma a annoncé que des mesures ont été prises pour remplacer l’entreprise défectueuse. Dans tout au plus deux mois, a-t-il lancé, ce pont sera ouvert à la circulation.

Mamoudou TRAORE (Correspondant)

 

 

 

Paul Kaba Tiéba à  propos des attestations de reconnaissance délivrées aux entreprises

 

« La construction d’un Burkina Faso nouveau (…) est l’affaire de tous »

 

« Il faut dire que parmi les contraintes et autres facteurs qui entravent le développement du Burkina Faso figure l’enclavement qui pose des problèmes d’approvisionnement et d’exportation de nos produits. C’est pourquoi nous avons inscrit au rang des priorités du PNDES de désenclaver le Burkina par la route. Les entreprises qui ont pris part aux différents travaux, se sont illustrées par la qualité de leurs travaux. Il était normal que nous puissions les féliciter et encourager pour qu’elles continuent à nous accompagner dans l’œuvre de construction nationale. La construction d’un Burkina Faso nouveau, la mise en œuvre du PNDES est l’affaire de tout le monde. Il faut que l’Etat mette en place une politique audacieuse, cohérente mais il faut qu’à côté, les entreprises qui exécutent les ouvrages fassent du bon travail. Souvent vous donnez des marchés à des entreprises mais la qualité laisse à désirer. Mais lorsque la quantité y est, que les délais sont respectés et que la route répond à toutes les normes qui ont été prescrites, il est normal que nous puissions féliciter les entreprises qui ont exécuté les travaux pour les inciter à poursuivre dans le sens de la qualité. »

Propos recueillis par M.T

 

 


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