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INFORMATION ET COMMUNICATION:L’ISTIC dote les médias de 64 nouvelles compétences


L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a mis à la disposition des médias publics et privés du Burkina Faso et d’ailleurs, 64 nouvelles compétences. Après 2 ans de formation pour les uns et 3 ans pour les autres, les impétrants ont reçu leurs diplômes le 10 juillet 2014, à Ouagadougou, en présence du ministre burkinabè en charge de la communication, Alain Edouard Traoré et de son homologue du Niger, Sadissou Yahouza, par ailleurs parrain de cette promotion, baptisée « Responsabilité et conscience professionnelle ».

 

Ils étaient 64 techniciens et journalistes de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), à recevoir leurs diplômes de fin de formation le 10 juillet dernier. Après plusieurs mois de formation, ces acteurs du monde de la communication et de l’information sont maintenant prêts à mette leurs compétences au service des médias et des structures de communication. Des compétences qui, sans doute, contribueront à renforcer la performance dans le traitement de l’information et dans les procédures de communication au Burkina et partant, la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Cette promotion a été baptisée « Responsabilité et conscience professionnelle » car pour elle, la responsabilité tient toute son importance dans un contexte où le rôle du journaliste déborde infiniment le cadre de sa profession. « Au-delà de la collecte et du traitement de l’information, la responsabilité sociale du journaliste est aussi engagée par son action qui participe à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Seule une conscience professionnelle aiguë peut l’aider à affronter ces défis qui sont ceux de la construction de l’Etat-nation, de la citoyenneté et d’un développement partagé pour tous les citoyens », a indiqué Hortense Evelyne Yélémou, déléguée de la promotion. Mais, elle n’a pas manqué d’attirer l’attention des autorités sur les difficultés que connaît l’institut, dont le manque de matériel pour mieux adapter la formation aux technologies de l’information et de la communication. Cette promotion qui se veut consciente et responsable a eu pour parrain, le ministre de la Communication et des relations avec les institutions du Niger, Sadissou Yahouza. A l’endroit des impétrants, ce dernier à adresser des chaleureuses félicitations, eu égard au taux de réussite qui s’élève à 99%. Pour lui, cette performance témoigne de la qualité de la formation reçue grâce au dévouement et à la compétence du corps enseignant et de l’administration. Il a par ailleurs invité les lauréats à respecter les principes cardinaux de leur profession, tout au long de leur carrière. « Il vous appartiendra de les éprouver à l’aune de la pratique professionnelle et de les adapter aux réalités de votre pays », leur a-t-il recommandé. Et de les interpeller « Faire carrière en journalisme est un sacerdoce ». Toujours à l’endroit de ces filleuls, Sadissou Yahouza a indiqué que la responsabilité du journaliste est grande dans la préservation de la paix sociale et du renforcement de la démocratie. « C’est donc à une production responsable que je vous exhorte sans renier les principes fondamentaux de votre métier, pour servir l’intérêt général et non l’intérêt particulier. Le métier que vous allez embrasser n’est pas le chemin qui conduit vers l’enrichissement matériel, mais plutôt celui de l’enrichissement moral et intellectuel », a-t-il souligné. Le ministre nigérien a, en outre, révélé que sa présence à Ouagadougou s’inscrit dans une vision plus large de la coopération entre son institution et le ministère en charge de la Communication du Burkina. Il s’agira, a-t-il poursuivi, de formaliser, par un protocole d’entente au plan sectoriel, le partenariat existant entre la Radiotélévision du Burkina (RTB) et Télé Sahel du Niger et de donner corps à ce qui existe de façon informelle entre les éditions Sidwaya et l’Office nationale d’édition de presse au Niger (ONEP) et l’Agence nigérienne de presse (ANP) ainsi que le projet de partenariat entre l’Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication (IFTIC) du Niger et l’ISTIC. Le ministre burkinabè de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, président de cette cérémonie, a, quant à lui, salué cette performance des impétrants malgré les maigres ressources dont dispose l’établissement. Il les a rassurés que les préoccupations soulevées seront prises en compte. « L’engagement du ministère ne fera jamais défaut afin de faire en sorte que l’ISTIC puisse bénéficier des commodités lui permettant de répondre aux exigences du contexte actuel », a-t-il dit. Il a par ailleurs confié, que le gouvernement a pris la décision de faire de l’ISTIC un établissement public de l’Etat dès la rentrée d’octobre 2014.

Adama SIGUE

 

 

 

 


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