HomeOmbre et lumièreINOUSSA TAPSOBA, président de l’ASEC de Koudougou : « Nécessairement, il fallait créer un effet de choc »

INOUSSA TAPSOBA, président de l’ASEC de Koudougou : « Nécessairement, il fallait créer un effet de choc »


 

 

Favorite pour la montée en première division du championnat national de football la saison dernière, l’ASEC de Koudougou s’est vu devancée par SALITAS FC. Qu’à cela ne tienne, les dirigeants jaune et noir ont remis au jour leur ambition de rejoindre l’élite, mais la saison a débuté passablement, contraignant à un changement de coach.

 

« Le Pays » : Comment vous savourez la 1re victoire du coach Mbemba Touré, qui vient de prendre l’équipe en main suite au limogeage de Brahima Cissé ?

 

Inoussa Tapsoba : Je voudrais tout d’abord, féliciter le coach et ses joueurs de cette victoire devant l’AS ECO, et saluer les supporters pour leur mobilisation constante derrière l’ASECK. C’est une victoire qui est bonne à prendre, parce que nous en avions besoin, mais ne nous emballons pas. Le chemin est encore long, il faut redoubler d’efforts et rester concentrés. Je pense que les joueurs et le staff technique en sont conscients.

 

Cette victoire vous donne-t-elle raison sur le limogeage du coach Cissé ?

 

Je ne sais pas si elle me donne raison, mais en tous les cas, nous étions dans une situation qui recommandait que nous fassions quelque chose. Vous avez suivi les cinq premières journées, les résultats étaient en-deçà d’une équipe qui ambitionne de monter en D1. Nécessairement, il fallait créer un effet de choc positif, en vue de relancer l’équipe. C’est ce que nous avons essayé de faire.

 

Il se murmure que le coach Cissé s’adonnait à des pratiques de nature nuisible. Est-ce surtout cela qui a prévalu à son limogeage ?

 

Si on va se fier aux murmures, on ne s’en sortira pas, parce qu’il se murmure beaucoup de choses. C’est d’ailleurs la spécialité de certaines personnes. Pour ce qui nous concerne, nous dirigeants de l’ASECK, c’est le manque de résultats qui a motivé notre décision.

 

On sait que l’ASECK a préparé sa saison dans un pays voisin. Visiblement, vous ne tirez pas le diable par la queue comme certains clubs de D2 ou même de D1 ?

 

Nous connaissons les mêmes difficultés que les autres clubs, à la différence que nous avons la chance d’être soutenus par des partenaires et des Hommes de bonne volonté. Vous aurez remarqué que les jours de match, tout autour du terrain, nos partenaires sont visibles sur des banderoles. Je voudrais d’ailleurs profiter pour remercier Marcel Zoma de Poulma, Issaka Yaméogo d’Excellence hôtel, la mairie de Koudougou, ou encore des messieurs comme Ignace Amédée Béréwoudougou, Jean Yaméogo du CSNOB qui nous aident beaucoup, et j’en passe. Toutes ces personnes, avec la bénédiction et les conseils de nos sages, nous apportent leur soutien pour le rayonnement du club. A l’ASECK, nous avons un principe, c’est le sérieux dans la gestion. L’argent qui est remis au nom du club est dépensé pour les causes du club et rien d’autre. C’est pour cela que nous avons pris l’option de bien préparer les joueurs, parce que nos partenaires nous ont soutenus dans ce sens, à l’image de notre partenaire Bouba Bérewoudougou de l’hôtel Pousga de Koudougou.

Il faut dire aussi que nous nous sommes battus pour avoir ses partenaires à nos côtés. Il appartient à chaque club de se battre également pour s’attacher le soutien de partenaires. Voyez le car de l’ASECK, nous l’avons acquis grâce au soutien des anciens joueurs. C’est au prix de telles démarches, que nous nous en sortirons. Ce n’est pas sur la base de la subvention que nous bâtirons de grands clubs, même s’il faut reconnaître qu’elle joue une part très importante dans le fonctionnement des clubs. C’est d’ailleurs le lieu de saluer les efforts conjugués du ministère des Sports et des Loisirs, du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs et de la Fédération burkinabè de football.

 

La montée, vous y croyez toujours ?

 

Absolument ! Je n’ai aucune raison de ne pas y croire. Nous ne sommes qu’au début du championnat, nous n’accusons que 6 points de retard sur le leader. Nous avons un effectif capable de rivaliser avec les autres adversaires et nous avons des supporters et des partenaires mobilisés derrière le club. Il n’y a pas de raison que l’ASECK n’atteigne pas son objectif.  Nos ambitions sont grandes, et déjà, grâce aux efforts, prières et bénédictions des uns et des autres, nous sommes encouragés par le transfert en cours de notre joueur Charifou Zoungrana dans un club en Belgique.

 

  1. B

 

 

 

 


Comments
  • Tout mes encouragement de l’asek ils sont meilleur et ils resterons toujours meilleur. Suis un jeune gardien de but et je rêve joué dans cette équipe, mais un jour sa sera la realiaté je vous rejoint âpre .

    7 mai 2018

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