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JEUNESSE ESTUDIANTINE ET ENGAGEMENT CITOYEN : Le Balai citoyen investit l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo


 

L’Organisation de la société civile, le Balai citoyen était à l’Université de Ouagadougou Pr Joseph Ki-Zerbo, le vendredi 13 avril 2018 pour une activité qui entrait dans le cadre de son projet, « Appui à la citoyenneté active de la jeunesse et des femmes pour une meilleure redevabilité publique ». Une activité qui avait pour thème, « jeunesse estudiantine et engagement citoyen » et qui s’est déroulée au sein du cadre de débat universitaire baptisé « Deux heures pour nous ; deux heures pour Kamita ».

« Jeunesse estudiantine et engagement citoyen » était le thème d’une activité initiée par l’Organisation de la société civile (OSC), le Balai citoyen le 13 avril dernier à l’Université de Ouagadougou Pr Joseph Ki-Zerbo. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet que le Balai citoyen a conduit et intitulé « Appui à la citoyenneté active de la jeunesse et des femmes pour une meilleure redevabilité publique » et qui est accompagné par l’ONG Oxfam. C’est une activité qui s’est tenue précisément au cadre de débat universitaire « Deux heures pour nous ; deux heures pour Kamita ». L’objectif de ce projet est de rendre effective la redevabilité des dirigeants vis-à-vis des citoyens. C’est dans ce sens que le Balai citoyen a investi l’Université de Ouagadougou Pr Joseph Ki-Zerbo particulièrement le cadre de débat universitaire pour ainsi apporter sa contribution au renforcement des capacités des étudiants pour qu’ils soient regardants voire critiques sur la gouvernance des autorités, comme l’a souligné Alphonse Yambré, chargé de projet au Balai citoyen. Et pour la circonstance, il y a eu des intervenants qui se sont exprimés face aux étudiants autour de la citoyenneté. Selon l’un d’entre eux, Souleymane Ouédraogo dit Basic Soul, les jeunes, connaissant leurs droits et devoirs et les libertés que leur confère la Constitution, ont la possibilité de s’impliquer dans la gestion de la chose publique. Une implication qui, dit-il, peut se faire de plusieurs manières tout en relevant que l’une des plus saines est de se mettre en groupe en constituant un cadre formel, informel pour continuer à s’informer, à se concerter, à se mobiliser pour faire pression et des propositions. Souleymane Ouédraogo dit Basic Soul, qui est membre du Balai citoyen, indique qu’ils attendent de ces jeunes étudiants que leur niveau de conscience politique augmente. Serge Bayala, co-fondateur du cadre « Deux heures pour nous ; deux heures pour Kamita » et qui était un autre intervenant, justifie la création de ce cadre suite au fait qu’ils ont constaté que l’engagement étudiant a pris u coup d’un point de vue historique. En créant ce cadre, ses camarades et lui veulent remettre au goût du jour le devoir de citoyenneté, de qualité de citoyen qui ne subit pas la gouvernance mais la consomme. Et Serge Bayala de faire savoir lors de son intervention que, « nous devons mobiliser nos énergies à cet âge pour des causes qui transforment profondément notre nation ». Ajoutant que, « si nous avons un petit souci d’attachement à cette nation, il y a bien des chantiers qui nous interpellent et nous avons le devoir acharné au travail ». En plus du Balai citoyen, le projet est mis en œuvre également par la Coalition burkinabè pour les droits des femmes (CBDF). Chacun d’eux intervient dans trois communes dont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou pour le Balai citoyen. Et le chargé de projet au Balai citoyen, Alphonse Yambré d’expliquer que dans le mode opératoire du projet, il est mis en place des cadres de dialogue citoyen dans chacune des communes où les capacités des jeunes et des femmes sont renforcées pour pouvoir participer à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation du Plan de développement communal. Et s’il y a lieu, relève-t-il, interpeller les dirigeants par rapport à la qualité de la réalisation de ce Plan communal de développement.

 

Antoine BATTIONO

 

 


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