HomeA la uneKASSEM SALAM SOURWEMA, POLITOLOGUE, A PROPOS DE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE

KASSEM SALAM SOURWEMA, POLITOLOGUE, A PROPOS DE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE


Le Burkina Faso, à l’instar des pays du monde entier, traverse une crise sanitaire marquée par la maladie à coronavirus. Une maladie qui a  montré, à bien des égards, la faiblesse de notre système de santé. Au-delà de ces aspects liés à la santé, c’est bien plus l’avenir de la nation burkinabè qui se joue dans un contexte de fronde sociale inédite, de lutte contre le terrorisme. Comme quoi, pour certains, le Burkina est aujourd’hui à la croisée des chemins. Nous avons eu un entretien avec le politologue Kassem Salam Sourwema. Il nous parle sans langue de bois ! A vous de juger.

 

« Le Pays » : En tant que politologue, comment vivez-vous la pandémie de la Covid-19 ?

 

Je la vis comme tous les autres citoyens : confiné dans le respect des consignes données par les autorités. En tant que politologue, la Covid-19 apparaît comme une application concrète de certaines choses que nous discutons avec les étudiants. La pandémie conforte les conclusions faites depuis longtemps, sur la faiblesse de nos institutions ; elle renforce les théories sur la complexité des phénomènes ou des faits politiques. En analyse des politiques publiques par exemple, la littérature enseigne que l’un des éléments fondamentaux pour l’action, réside dans l’identification et la formulation de ce qui est problématique. La même littérature renseigne que cette problématisation ne relève pas de l’évidence et qu’elle peut être l’apanage d’une minorité. Elle enseigne aussi que le problème public ne s’impose pas toujours par sa gravité, mais par la disponibilité ou non de solution, la manière dont il est subjectivement construit et projeté, les intérêts qu’il menace où protège, etc. Sur la Covid-19, vous voyez que c’est moins mortel que le paludisme, le Sida, le terrorisme, la faim, etc., mais la pandémie a entraîné un tel enchâssement de problèmes (économique, éducatif, social, etc.) que le monde entier est quasiment à l’arrêt. Vous voyez aussi les tergiversations quant aux décisions à prendre (que faut-il traiter ? La Covid ? Les conséquences économiques, sociales, culturelles, etc. ?), les controverses des experts (méconnaissance des manifestations du virus), etc. La pandémie est un champ d’application grandeur nature de la manière dont les institutions et les acteurs s’articulent dans la production de l’action publique. Bref, avec la Covid-19, on redescend de notre nuage pour constater que nous vivons dans un monde insécurisé et encadré par des institutions dont la faiblesse est proportionnelle à la nécessité qu’il y a de disposer d’instruments publics ou collectifs capables de tenir ce type de chocs non seulement imprévus, mais aussi d’une telle ampleur. Vous avez vu que tous les secteurs structurés se sont retournés vers l’Etat dont la construction est malheureusement sapée depuis plusieurs décennies déjà, du dedans comme du dehors. Aujourd’hui, on réclame le retour de l’Etat social qui doit étendre son aile protectrice sur tout le corps social parce que nous ne disposons pas de solution alternative. La consolidation des institutions est la clé.

 

« Je pense d’abord qu’il y a eu un excès de mimétisme à l’égard des solutions occidentales »

 

D’aucuns estiment que la gestion de cette crise sanitaire par notre gouvernement, laisse à désirer. Etes-vous de cet avis ?

 

Evidemment ! Il est vrai que dans ce genre de situations, votre action ou votre inaction est toujours critiquée. Nos Etats ont fait preuve de proactivité et de responsabilité en prenant très tôt des mesures de protection de leurs citoyens. Mais je pense d’abord qu’il y a eu un excès de mimétisme à l’égard des solutions occidentales. On aurait pu, tout en s’inspirant de ces mesures, les adapter à nos réalités locales faites de trois choses au moins : 1) la faiblesse de l’Etat à jouer le rôle de la Providence sur une certaine durée ; 2) l’extrême fragilité des individus/citoyens qui ne peuvent supporter durablement les mesures de restrictions décidées ; 3) l’absence de signes probants ou palpables de la maladie qui amène beaucoup à douter de sa réalité et qui explique la persistance d’un certain nombre de mauvaises pratiques. Dans ce sens, je dirais que la réouverture du marché central de Ouagadougou et de tous les autres qui suivent, est le signe que sur la base des solutions occidentales, on aurait pu avoir des réponses plus localement adaptées et qui tiennent dans la durée. Ensuite, la communication liée à la gestion de la crise, a donné parfois lieu à une terrible cacophonie, par exemple sur la question de l’Apivirine ou sur la gestion des malades. A ce sujet, on a choisi la voie minimaliste : nombre de cas testés, nombre de cas confirmés, nombre de décès, nombre de guéris, etc. Sur ce dernier point, il me semble qu’il aurait été utile, par exemple, de dire comment ces guéris l’ont pu l’être.  Sur le plan institutionnel, enfin, la gestion est chaotique. Faute d’avoir eu assez tôt un cadre de concertation inclusif de l’ensemble des acteurs institutionnels concernés au premier chef par la gestion de la pandémie et tout aussi inclusif de l’ensemble des forces vives comme on le dit, on a un peu navigué à vue et eu droit à une inharmonie institutionnelle. Le Premier ministère a été totalement éclipsé au profit de la présidence du Faso ; le ministère de la Santé qui est au cœur de la gestion de la pandémie, s’est quelque peu retrouvé en balance avec d’autres acteurs au point que des voix se sont élevées sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’absence communicationnelle du premier responsable de ce ministère, etc.  Toujours sur le plan institutionnel, certaines institutions qui auraient naturellement pu être mobilisées, ne l’ont pas été. C’est le cas du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire (MFSNFAH) qui a institutionnellement en charge la question de l’action humanitaire et de la solidarité. Ce ministère est, à ma connaissance, totalement hors-jeu dans la question de la Covid-19. De même, le Fonds national de solidarité (FNS) n’a pas encore été « aperçu » quelque part, alors que tout ce qui est fait en ce moment, relève, me semble-t-il, de la solidarité. Il y a un problème de cohérence institutionnelle doublé d’une dispersion d’énergies : le ministère de la Santé reçoit d’importants dons pour la prise en charge de la pandémie, le parlement initie un Coronathon pour mobiliser des ressources pour la prise en charge de la pandémie avec la promesse d’une gestion transparente sans déperdition, des citoyens seuls ou en groupe initient également des collectes de fonds pour l’acquisition de matériel en soutien à la prise en charge des malades, etc. Tout ceci est symptomatique d’un élan national, mais pensez-vous que c’est de nature à rassurer le citoyen ? Les autorités ont annoncé que dans le cadre de la riposte, des investissements importants allaient être faits dans le système sanitaire. Je suis peut-être largué, mais je n’ai pas encore vu de mesures fortes dans ce sens. Vous avez, par exemple, vu les Chinois se doter d’un hôpital Covid-19 en 10 jours, les Russes inaugurer leur hôpital de 800 lits, qui pourra servir même après la crise, etc. Quid de chez nous où le plan de riposte prévoit des ressources importantes pour la communication ou l’hébergement et la prise en charge alimentaire des malades ? Notre gestion est trop imprégnée d’une logique conjoncturelle.  Les points critiques de ce genre sont si nombreux que mis bout à bout, ils peuvent légitimement conduire à un sentiment d’insatisfaction quant à la gestion de la crise. Mais, je ne suis pas de ceux qui jettent le bébé avec l’eau du bain. Des efforts sont faits, il faut les saluer à leur juste valeur tout en se projetant, d’ores et déjà, sur le futur en termes de maîtrise de l’impact des différentes mesures prises sur la relance et la consolidation de la vie collective.

 

« Toutes ces critiques ont permis de revenir à une situation juridiquement plus ou moins normalisée »

 

 Parlant de la riposte au Covid-19, nous avons constaté la prise de mesures allant dans le sens de la restriction des libertés. Comment appréciez-vous cela ?

 

Ce sont des mesures qui se justifient au regard du péril que l’on veut éviter. La mise en œuvre a cependant été quelque peu difficile. Le procureur du Faso a dû intervenir pour mettre fin aux violations constatées des droits de l’Homme dans la mise en œuvre de ces mesures. Des juristes ont également mis à l’index la procédure suivie dans la prise de ces mesures. Toutes ces critiques ont permis de revenir à une situation juridiquement plus ou moins normalisée. Je parlais néanmoins tout à l’heure de mimétisme. Je ne vois pas très bien comment on peut éviter la nuit, avec le couvre-feu, par exemple, ce que l’on n’a pu éviter le jour.

 

 Au plan politique, connaîtrons-nous un chamboulement à l’issue de cette crise ?

 

Le travail du politiste ou du politologue n’est pas de verser dans les prophéties. Néanmoins, tout est possible suivant l’évolution de la situation. Sur le plan domestique (à l’échelle des pays africains par exemple), les chamboulements qui peuvent être les plus rapidement perceptibles, pourraient concerner la scène politique « dure », celle structurée autour des élections et de la gestion des postes. Pour les Etats comme le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire qui sont dans des années électorales, une persistance de la pandémie au-delà d’une certaine sphère temporelle, aura un impact sur la tenue desdites élections. Si ces dernières doivent se tenir aux dates indiquées, il y aura des ajustements à faire, notamment sur le plan financier, eu égard à l’incertitude du financement des Partenaires techniques et financiers (PTF) (eux aussi touchés par la pandémie). Il y aura aussi des ajustements à faire en fonction du niveau de préparation de l’organe en charge de l’organisation de ces élections. Si elles doivent être reportées, les conséquences sont encore plus visibles puisqu’il y aura un impact sur la durée des mandats, la structure de la gouvernance (gouvernement d’ouverture ou d’union, réconciliation, etc.).  Au plan extérieur, il semble évident que les relations internationales vont connaître des mutations et que de nombreux ajustements y seront faits. On pourrait probablement assister à des phénomènes de relocalisation d’entreprises, de redéfinition des politiques de développement, etc. Mais pour en profiter, il faut être préparé ; ce qui n’est pas le cas de nombre de pays africains pour qui la situation risque de ne pas beaucoup évoluer dans un sens plus favorable. Toutefois, ces chamboulements et leurs effets sont, en partie, liés à l’issue de la pandémie et ne pourront être mieux observés que sur les moyen et long termes.

 

« Les autorités ont annoncé que dans le cadre de la riposte, des investissements importants allaient être faits dans le système sanitaire. Je   n’ai pas encore vu de mesures fortes dans ce sens »

 

 Que peuvent être les conséquences du bras de fer entre l’Exécutif et le judiciaire sur des questions de procédures et de coupures opérées sur des salaires ?

 

Difficile à dire. Si, de façon générale, une solution globale n’est pas trouvée à la crise sociale que traverse le pays, on se dirige vers une administration bloquée ou fortement perturbée et un régime politique de plus en plus sur la sellette.

 

La fronde sociale a atteint un niveau inquiétant. La stabilité politique du Burkina est-elle mise à rude épreuve ?

 

Bien sûr ! Quand vous avez un problème global qui fait l’objet non pas d’un traitement global, mais par petits bouts, on peut se retrouver parfaitement avec un puzzle impossible à assembler bien que chaque morceau soit la solution d’un aspect du problème. Si vous réussissez malgré tout, l’assemblage, le résultat ne sera pas cohérent. Pour retrouver la stabilité politique, il faut nécessairement envisager une solution plus ou moins holistique aux problèmes.

 

 Une note attribuée au ministère des Affaires étrangères de la France, circule sur la toile. Laquelle note semble évoquer l’inquiétude de l’Etat français sur les conséquences de la crise sanitaire sur la stabilité politique des Etats africains dans ce contexte de Covid-19. Pensez-vous que cette analyse renvoie à la réalité sur le terrain ?

 

J’ai eu accès, de la part d’un ancien haut responsable politique d’un pays voisin, à une note du ministère français des Affaires étrangères. C’est une note de prospective sur l’issue de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Je n’ai pas vu la version des réseaux sociaux dont vous parlez. Mais s’il s’agit du même document, il esquisse, en effet, des projections, comme la chute ou la fragilisation de certains régimes politiques en place en Afrique. Sur la base de ces projections, il est proposé des solutions de rechange.  Ce document entre dans le cadre normal du travail prospectif et anticipatif qui incombe normalement à tout Etat soucieux de la préservation de ses intérêts et de ses valeurs. Est-ce que l’analyse correspond à la réalité sur le terrain ? Je dirais oui et non. Oui, si la crise sanitaire perdure, les régimes en place auront du mal à maintenir les mesures exceptionnellement prises dans le cadre de la riposte. Ils pourraient alors s’écrouler face aux mouvements populaires liés par exemple à la faim ou au tarissement des ressources. Si la crise est rapidement maîtrisée, la probabilité de chute sera moindre pour les régimes, surtout ceux qui auront eu une gestion plus ou moins cohérente de la pandémie comme c’est le cas au Sénégal ou en Afrique du Sud pour ne citer que ces cas. Mais l’impact socio-économique des mesures induites par la crise, fait peser le type de menaces décrit dans le document, sur l’ensemble des pays du monde, pas seulement sur les pays africains.

 

Une certaine opinion, notamment des ONG, pense que cette crise sanitaire est une occasion pour les dictateurs et autres présidents peu soucieux de la démocratie, d’imposer à leur population, des mesures drastiques. Qu’est-ce que cela vous inspire comme commentaire ?

 

Avec la crise économique, le développement des nouvelles technologies et avec elles, les réseaux sociaux, l’universalisation des droits de l’Homme, etc., je ne pense pas qu’un régime dictatorial puisse profiter de cette situation pour aller dans le sens que vous indiquez. Sur de courtes périodes, cela peut être possible, mais pas sur le long terme. Comment faites-vous pour contenir une population affamée lorsque vous ne disposez pas des ressources nécessaires ?

 

 Le Burkina Faso est-il ingouvernable ?

 

La notion de gouvernabilité (ou son antonyme l’ingouvernabilité) vise à mettre l’accent sur la propension ou non à être gouverné. La société ingouvernable est celle dans laquelle il existe des difficultés d’articulation efficace des différentes sphères de la société. La notion de gouvernabilité a été utilisée au milieu en 1975 dans un rapport intitulé The crisis of democracy publié par Michel Crozier, Samuel Huntington et Joji Watanuki. Par cette notion, ces auteurs entendaient montrer que les démocraties actuelles étaient de plus en plus ingouvernables du fait d’une « surcharge du système » par des demandes excessives, du fait du poids de la bureaucratie qui conduit à l’inertie ou encore du fait du déficit de civisme. Face à ces situations, les autorités étaient bien incapables de trouver des solutions satisfaisantes tout en maintenant leur autorité avec un minimum de contrôle social. La gouvernabilité à des liens avec un autre concept proche, celui de « gouvernementalité » utilisé par Michel Foucault pour désigner un mode d’exercice du pouvoir ne reposant plus sur la force, mais sur les savoirs relatifs aux populations (par exemple, des statistiques fiables sur la structuration de la population, une identification quasi précise des individus, etc.) et sur les dispositifs d’encadrement et de surveillance de la société. Toute société dans laquelle ces instruments font défaut, est de fait ingouvernable. Votre question fait sans doute référence à la question posée précédemment sur la fronde sociale. Eu égard à la multiplication des revendications et aux différences de traitement qui leur sont réservées, on pourrait dire que le Burkina Faso est ingouvernable en mettant l’accent à la fois sur la multiplication des revendications, l’affaiblissement du lien civique, mais aussi sur la capacité même des gouvernants à encadrer la société. Mais il faut aussi faire le lien avec l’histoire du pays qui a, depuis son indépendance, fait face à ce type de mouvements.

 

Nous avons vu le chef de l’Etat, Roch Kaboré, convoquer une rencontre avec l’opposition et la majorité présidentielle, à l’effet de discuter des questions liées aux élections et à la riposte contre la Covid-19.

Quel commentaire cela vous inspire-t-il ?

 

Cela est une bonne chose ; c’est même ce type d’activités qu’il aurait fallu faire dès le début de la pandémie. Cela aurait, sans doute, inspiré des mesures plus efficaces que celles prises par les autorités.

 

 Que pensez-vous de ce dialogue politique, deuxième du genre, initié par le chef de l’Etat ?

 

Comme dit précédemment, ce type de dialogue est nécessaire lorsque la Nation fait face à des périls de cette ampleur. La tenue de ce type de dialogue renforce le sentiment patriotique et la cohésion nationale. Ces dialogues permettent de désamorcer les tensions inutiles et renforcent le sentiment républicain autour de la chose publique. Mais, pour cela, il faut que la sauvegarde de la République prenne le pas sur les calculs et autres intérêts partisans.

 

Le Burkina a-t-il une chance d’avoir un renouveau démocratique ?

 

Le Burkina a eu une chance de renouveau démocratique avec l’insurrection et la transition. Malheureusement, nous ne l’avons pas exploitée à sa juste valeur. Tant que le Burkina demeure, il y a toujours les chances de renouveau démocratique. Mais si votre question est liée à la pandémie de la Covid-19, je dirais non.

 

On constate de plus en plus un nouveau phénomène : la question des fake news.  Quelles sont, selon vous, les conséquences que ce phénomène peut avoir dans la lutte contre la Covid-19?

 

Les conséquences immédiates résident dans la difficulté à maîtriser la pandémie. Dans un premier temps, ces fake news réduisent la confiance déjà faible que les citoyens ont à l’égard des dirigeants. Ensuite, la multiplication de ce type d’informations peut avoir pour conséquence, de « perdre » les citoyens qui pourraient tomber dans la panique ou qui pourraient développer de l’hostilité à l’égard des mesures prises. Dans notre pays et dans d’autres de la sous-région, les croyances selon lesquelles la maladie concerne les riches ou alors, est un complot contre les religions, sont nombreuses. Ce qui explique d’ailleurs, pour le cas du Niger, par exemple, les oppositions à la fermeture des lieux de culte qui ont provoqué quelques échauffourées.

 

Quelles peuvent être les conséquences politiques en cas de glissement du calendrier électoral ?

 

Vous les connaissez déjà. Il y aura des ajustements à faire sur le plan juridique, notamment une modification de la Constitution au sujet des mandats qui arrivent à terme. De cette prorogation des mandats, il peut résulter d’autres conséquences, notamment en termes de configuration de l’équipe gouvernementale (gouvernement d’union nationale ou de large ouverture), etc., mais dans ce cas de figure, c’est le contenu des accords politiques entre les acteurs qui déterminera la nature et l’ampleur de ces conséquences.

 Propos recueillis par Boureima KINDO

 Qui est Dr Kassem  Salam Sourwema ?

 Je m’appelle Kassem Salam Sourwema. Je suis enseignant à l’Unité de formation et de recherche en science juridique et politique (UFR-SJP) de l’Université Ouaga 2. Dans cette UFR, je suis le responsable pédagogique du Master recherche en sciences politiques que nous avons exécuté pendant quatre ans avec l’Institut d’études politiques de Bordeaux (Sciences Po Bordeaux). 

 


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