HomeOmbre et lumièreLETTRE OUVERTE AUX COMMISSAIRES ET INSPECTEURS : «Messieurs, nous sommes présenté comme un paria devant le ministre d’Etat»

LETTRE OUVERTE AUX COMMISSAIRES ET INSPECTEURS : «Messieurs, nous sommes présenté comme un paria devant le ministre d’Etat»


Dans la présente lettre ouverte adressée aux commissaires Lazare Tarpaga, Laurent Zango, Paul Sondo, Roger Ouédraogo, Emmanuel Kaboré, Gérard Hien et aux inspecteurs Maxime Koala et Ousséni Sawadogo, l’auteur, le patron de ETAF ARMABEL, leur demande de bien vouloir accepter l’invitation d’un débat contradictoire devant le ministre d’Etat en charge de la sécurité pour discuter des affaires suivantes : les faux gilets pare-balles, les chaussures trouées et la gestion pour le moins suspecte du don de matériel à hauteur de 109 500 000 F CFA. Lisez plutôt pour en savoir davantage !

 

« Messieurs les Commissaires, Messieurs les Inspecteurs,

 

Depuis l’année 2011, vous et nous sommes mêlés à ces affaires qui n’ont pas encore connu leur dénouement. Il s’agit notamment de l’affaire des faux gilets pare-balles en lien avec les chaussures trouées de l’Ecole nationale de police et la gestion suspicieuse de notre don de matériel d’une valeur de 109 500 000 F  CFA que nous avons fait à l’Etat burkinabè.

Messieurs les Commissaires et Messieurs les Inspecteurs, notre volonté de tirer au clair ces problèmes nous ont valu plusieurs infortunes dont vous n’êtes pas étrangers… Concernant l’affaire des faux gilets pare-balles: suite à notre dénonciation de la mauvaise exécution du marché par son attributaire, le Commissaire Roger Ouédraogo, alors directeur de l’Ecole nationale de police, de connivence avec l’huissier Me Sekloka, avait fait produire un procès-verbal biaisé pour nous accuser d’avoir, dans l’exécution d’un autre marché que nous avions gagné, livré des chaussures trouées. Face à notre détermination à ne pas céder à cette machination machiavélique, cette charge n’a pas pu tenir… Par la suite, nous avons envoyé plusieurs correspondances au Commissaire Roger Ouédraogo pour comprendre…

Malheureusement, jusqu’à ce jour, il n’a jamais répondu à aucune de nos lettres. Quant à l’affaire du don de 109 500 000 F CFA que nous avons fait à l’Etat burkinabè, nous n’avons jamais su comment il a été géré; la cérémonie de remise officielle que le DG Paul Sondo nous avait promise n’a jamais eu lieu alors que le matériel a été bel et bien enlevé par le Commissaire Emmanuel Kaboré, Directeur du matériel et du budget (DMB). Notre recherche de la vérité sur ce qu’il était advenu de ce don auprès de toutes les parties impliquées (y compris le DG Paul Sondo et son successeur Laurent Zango) nous a attiré les foudres du DG Lazare Tarpaga, du Commissaire Emmanuel Kaboré et du Commissaire Gérard Hien qui ont usé de coercition, de subterfuges et de tromperies via des faux documents de répartition et d’audition biaisée pour aboutir à une accusation fallacieuse avec pour effet la suspension de notre société pendant une période de 6 mois. Nous n’avons jamais su pourquoi, notre entreprise, ETAF ARMABEL, a été suspendue alors que nous n’étions coupable d’aucune transgression de la loi; nos interpellations épistolaires sur la question n’ont jamais été considérées. Le rapport sur la gestion du don produit par les Commissaires Maxime Koala et Ousséini Sawadogo à la demande de Monsieur le ministre d’Etat en charge de la sécurité n’a pas permis de lever le doute sur cette affaire. Pendant ce temps, notre image est jusque-là écornée auprès de M. le Ministre d’Etat et aux yeux de l’opinion, ce qui, naturellement, nous fait du tort énormément. Devant M. le Ministre d’Etat, nous sommes présenté comme un paria, un transgresseur patenté de la loi, alors que nous avons toujours travaillé dans l’honnêteté et la transparence.

Messieurs les Commissaires et messieurs les Inspecteurs, au nom de la vérité, au nom de l’honneur et pour que chacun puisse assumer sa responsabilité, nous vous invitons tous à un débat contradictoire devant M. le Ministre d’Etat au nom de l’intérêt sécuritaire du Burkina Faso.

Messieurs les Commissaires et Messieurs les Inspecteurs, en espérant que cette fois-ci aucun ne se dérobera de cet exercice fort utile pour la vérité et la bonne gouvernance, nous vous demandons d’agréer l’expression de notre attachement à la cause de la patrie. »

 

Abdoulaye TRAORE

Directeur général

 


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