Home7 jours dans le BulkiemdéLIBERATION DE DJIBRILL BASSOLE : Les anciens de la NAFA donnent du ton à Koudougou

LIBERATION DE DJIBRILL BASSOLE : Les anciens de la NAFA donnent du ton à Koudougou


MAQUETTE JPZ 31/01/2012 1L’Union nationale  des anciens  de la  NAFA a  tenu une conférence publique   à l’intention de ses membres et sympathisants avec pour maître mot la libération  sans condition et immédiate du général Djibrill Yipéné  Bassolé, inculpé  pour le coup d’Etat manqué  du général   Gilbert Diendéré le 16 septembre 2016. Pour ces anciens  de la  NAFA, le dossier est vide. Donc, pas de raison de le garder derrière les barreaux. C’était le  30 juillet 2016  dans une  salle archi-comble  de la direction régionale de l’Education nationale  du Centre-Ouest.

 

Après la sortie du Kadiogo, c’est la province du Boulkiemdé qui a été  la deuxième province  où  les anciens de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), ont réaffirmé leur engagement  pour la libération immédiate  et sans conditions du général Djibrill Yipéné  Bassolé et cela à travers une conférence publique. Tenue dans la salle de conférences de la direction régionale de l’Education nationale  du Centre-Ouest à Koudougou, elle  a connu une grande mobilisation des  membres et sympathisants du parti venus des provinces du   Boulkiemdé  et du Sanguié. Aussi,  dans cette lutte pour la libération de leur mentor, ils avaient à leurs côtés les représentants de certains partis politiques de l’opposition tels  le CDP, l’ADF/RDA, l’UNDD.  Ponctuée de plusieurs interventions, cette conférence  a servi de cadre aux anciens  de la  NAFA pour demander la vérité, la justice  et la liberté pour Bassolé. Aussi le mot pardon est-il ressorti dans les différentes interventions, à commencer par la représentante des mamans qui ira jusqu’à demander au Président Kaboré de libérer leur fils : «  Nous demandons à Rock de libérer   Djibrill. Il n’est pas un orphelin », a lancé   Marie Florence Kando. Et  de préciser  sur un ton calme que «  ce n’est pas la bagarre ; c’est juste une demande ». Pour le Ouidi Naaba  qui, par ailleurs, a salué la mobilisation,  Djibrill est un  homme de paix et de justice. Et dans ses prédications, il ajoutera « peu importe le temps qu’il passera en prison, il sortira un jour et sera le président du Faso ».  Pour lui, tous les détenus dont les dossiers sont  du même sort que  celui de  Djibrill Bassolé, c’est-à-dire sans fond, doivent être libérés. A en  croire  le Samandin Naaba et  le  représentant des anciens du Boulkiemdé,   Nebon  Guel, la lutte continuera jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause pour une réconciliation véritable.

 

Modeste BATIONO

 

 

 


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