HomeA la uneLUTTE CONTRE LA CYBER-DELINQUANCE:Cadres et agents de la présidence du Faso outillés

LUTTE CONTRE LA CYBER-DELINQUANCE:Cadres et agents de la présidence du Faso outillés


Cadres et agents de la présidence du Faso ont déserté les bureaux, le temps d’une journée, pour répondre à l’invitation de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), le mardi 22 juillet dernier, au centre national des archives de Ouagadougou. L’objet de cette rencontre avec la (CIL) était de les sensibiliser, afin de faire face aux actes des cyber-délinquants, d’avoir les comportements requis face aux pièges qui pourraient leur être tendus et enfin les informer sur les institutions à saisir éventuellement.

« Permettez moi tout d’abord de traduire, au nom des membres de la Commission de l’informatique et des libertés et son personnel, toute notre gratitude à son excellence monsieur le président du Faso, qui a bien voulu libérer ses cadres et agents pour cette session de sensibilisation. Mes remerciements s’adressent également à M. le secrétaire général de la présidence du Faso dont la disponibilité et l’implication ont facilité la tenue de cette session d’information et de sensibilisation aux enjeux de la protection des données personnelles et de la vie privée. Mes remerciements vont enfin à vous, cadres et agents de la présidence du Faso, qui nous faites l’honneur de participer à cette journée d’information et de sensibilisation ». Ainsi s’est exprimée Marguerite Bonané/Ouédraogo, la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) du Burkina Faso, lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire de sensibilisation à l’endroit des cadres et agents de la présidence du Faso. Elle a souligné que, de nos jours, les Technologies de l’information et de la communication (TIC) ont intégré la vie quotidienne des citoyens et les innovations induites par la dynamique des TIC facilitent de plus en plus la collecte, les échanges, le partage, la mise à disposition, le stockage, etc. de quantités énormes d’informations qui, pour l’essentiel, sont des données à caractère personnel. Néanmoins, affirme toujours Mme Bonané, le recours aux technologies de l’information et de la communication n’est pas toujours sans dangers, du fait des conséquences et des effets dévastateurs qu’il couvre. Et de s’interroger : combien d’entreprises ont-elles été victimes de partage ou de vols de leurs données professionnelles, sensibles ou confidentielles ? C’est pour cette principale raison que, selon la présidente, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a initié le présent séminaire, afin de sensibiliser et d’informer les utilisateurs des TIC, sur les risques de son usage, sur les menaces potentiels qui pèsent notamment sur les droits et les libertés individuelles. Les communications ont porté sur la sécurité des systèmes d’information et les enjeux liées à la protection des données personnelles ; les nouveaux défis de la protection des données à caractère personnel face à l’évolution fulgurante des technologies de la communication ; les systèmes de protection proposés pour sécuriser les données personnelles ; enfin, le cadre juridique et institutionnel de la protection des données personnelles au Burkina Faso. Marguerite Bonané/ Ouédraogo a nourri l’espoir qu’à l’issue du séminaire, les agents et cadres de la présidence du Faso seront bien outillés pour faire face aux actes des cyber-délinquants et assez sensibilisés pour avoir les comportements requis face aux pièges qui leur seront tendus et enfin assez informés sur les institutions à saisir éventuellement, car qui protège ses données personnelles et sa vie privée protège ses libertés. Pour le directeur des ressources humaines de la présidente du Faso, Souleymane Ouédraogo, ce séminaire vient à point nommé parce qu’il leur permettra d’être bien outillés sur la protection des données personnelles et de la vie privée des citoyens, à l’ère du numérique, afin de faire face aux cyber-délinquants même s’il a tenu à préciser que la présidence du Faso n’a jamais été victime d’une quelconque situation.

 

Ben Issa TRAORE

 

 


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