HomeA la uneLUTTE CONTRE L’INSECURITE AU BURKINA : Des personnes arrêtées, quelques armes saisies, selon Simon Compaoré

LUTTE CONTRE L’INSECURITE AU BURKINA : Des personnes arrêtées, quelques armes saisies, selon Simon Compaoré


Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré, le 17 octobre 2016, les Directeurs régionaux et provinciaux de la Police nationale. Objectif : leur donner les informations sur les derniers  événements  survenus au Burkina et les encourager afin qu’ils continuent de   lutter   efficacement contre l’insécurité au pays des « hommes intègres » Il  a aussi salué la collaboration des populations qui a permis d’interpeller des personnes suspectes et  de saisir quelques armes.

Après  la CRS, la BAC et l’UIPN,  le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré  a rencontré, hier 17 octobre, les directeurs centraux,  régionaux et provinciaux de la Police nationale pour, dit-il, leur donner les informations relatives à la situation actuelle du Pays, notamment l’attaque d’Intagom et celle sur le pont Nazinon.  Il  a aussi remercié la contribution des populations qui ont permis de faire quelques saisies et des  arrestations. «    Je vais  profiter de vos micros et cameras pour remercier tous les citoyens qui nous téléphonent pour nous donner  des informations intéressantes qui nous ont permis  d’arrêter des gens,  qui nous ont permis de  découvrir quelques  armes que certaines personnes avaient cachés  alors qu’elles n’avaient pas le droits de détenir des armes. La contribution des hommes est très importante », a-t-il confié.  Après avoir donné  les informations  sur la situation sécuritaire, Simon Compaoré a également exprimé ses encouragements à ses hommes.   « Nous leur avons donné  des informations pour qu’ils aient des informations de premières mains et ne pas  se contenter de consommer ce qu’ils voient à la télévision ou entendre à la radio ou lisent dans les journaux.     En tant que responsable, ils doivent être bien informé ; nous devons leurs donner des instructions par rapport à l’organisation du travail sur le terrain.  Il s’est agi  de leur  apporter tous nos encouragements  afin qu’ils puissent répercuter ce message à la base au niveau de leurs  zones . nous leur avons demandé de  travailler à faire le tour des différents commissariats, différents postes  frontaliers ou non,  pour requinquer  le morale des hommes et se rendre compte de visu de la manière dont  les policiers sont organisés  dans le cadre des missions qui leur sont confiées. C’est-à-dire les  missions de protection des personnes et de leurs biens,  les missions de protection de leurs zones et comment le travail s’organise », a-t-il indiqué.  Il leur  a  demandé   de rester vigilants et  de coopérer avec la population pour plus  d’efficacité sur le terrain.   A la population, le ministre en charge de la sécurité  lui a demandé d’encourager les forces de défense et de sécurité pour le travail qu’elles   abattent jour et nuit.  « Encourageons les gendarmes, encourageons les policiers, encourageons les militaires qui travaillent dans des  contextes extrêmement difficiles.  Ils n’ont pas  besoins de mots qui sapent leur morale, mais des mots  qui requinquent leur morale », a-t-il dit. Message bien reçu selon Daniel Zoungrana,  Directeur régional de la Police Nationale du Sahel. Pour lui, après la rencontre avec le chef du département de la sécurité, ils repartent réconfortés pour lutter plus efficacement contre ceux qui tenteront de faire du mal aux populations burkinabè.

Issa SIGUIRE

 


Comments
  • Les citoyens burkinabè devraient comprendre que la lutte contre le terrorisme et le banditisme est une affaire de tous. Chacun devrait bien jouer sa partition en signalant aux forces de sécurité tout individu suspect pour des contrôles et enquêtes. Il ne s’agit pas de faire des dénonciations calomnieuses pour des règlements de comptes car, cela expose à des conséquences de droit qui peuvent compromettre les auteurs et complices de faux et usages de faux. Le gouvernement, la justice et les forces de sécurité sont appelés à travailler de façon objective et adéquate sans précipitation inutile. Bien diriger le département de la sécurité n’est pas une question de militaires ou de civils. Il s’agit plutôt d’avoir des personnalités dynamiques, perspicaces pour piloter les services de sécurité. Des gens qui savent anticiper en se basant sur un réseau fiable de renseignement. Le ministre d’Etat Simon Compaoré, comme on le reconnait d’une manière générale, est un homme d’action qui agit énormément pour mobiliser les forces de sécurité pour le renforcement de la sécurité publique à l’intérieur du pays. Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, ministre de la défense, veille également à la sécurisation des frontières par l’armée. Donc, restons confiants sans nous laisser divertir par des mesquineries visant à privilégier des querelles de personnes au détriment de l’intérêt national. Les terroristes arrivent souvent à déjouer la vigilance des pays développés et sous-développés. Mais les peuples ne doivent pas se résigner. Ils doivent conjuguer les efforts entre civils et services de sécurité pour contrer les attaques terroristes.

    18 octobre 2016
  • Il Faut Lutter Aussi Contre La Faim Des Braves Hommes De Sécurité Afin Qu’ils Ne Soient Corrompus

    16 juin 2017

Leave A Comment